
que c’étoit elle dont Aublet g jjgu ré le feuillage sous le nom
de Robmia Pan acoço, dans la planche 3o j de son ouvrage v
ejf qui constitue par conséquent tomentosa àç,
Willdenowj mais Aublet , après .avoir bien décrit les feuilles
de cet, arbre, . y^a joint (probablement par suitedequelque
transposition dont son ouvrage offre exemples^^5.
a., difrje, joint des f t e d ’un autre -.arlg-e, pi?aba-_
blement de quelque Lonchocarpus. AÇ’est, à eause^de cette
circonstance que je n^ai pas jadmis le n om, -de ,
comipe nom d’espè^ç^ cajç il est possible.- que^fs-Sottfleînom
dç l ’arbre dont Aublet. a figuré la fleur, et nop ^elm^dont
i lna représenté la feuille-. Patris dit que le dqqti
i l , est ici question porte à Ipayenne le nom. de
blanç:r,et que ce nom lui est donrib pa.r.. 1 p c e )
pâjife que son bois sert à fai rendes ramen t1’ils »appel 1 ent^pq-
tronc de pet arbre est comme composé ^dit-àf, ?de
poutres qui partent du centre en r a y o n n a n t il acquiert un
diamètre de deux pieds et une hauteur de; trente!piè4s ‘ Je
n’ai rien à ajouter fla* description jet à la figure qu Aublet
a ^pnpees: des feuilles ^ je me bornerai; à faire repiarqajer Jes.
espèces d’écaiUes arrondies , hrunesk et .veloutées,.,; k sp:
trouvent à-leur base et qui paroissent ou dgs espèc,gs«de stipules
ou unepaire de foliotes inférieuresJrès-difï(ireia#s des
autres.
Les grappes dp,fleurs naissent au dessous de« feuilles , le
long des branches; elles sortent solitaires ou géminées de
Faissejytô:’d,ps anciennes feuilles et .acquièrent quatro A einq
pouces de longueur ; leur axe ét les. pe'dicelles des fleurs sont
couverts d’un duvet court, serré et d’un roux brun; les bractées
sont remplacées par des espèces de tubercules situes sous
l’origine1 des; 7pédiéêtle#j
Le bouton des f le u r s est globuleux, couvert de duvet brun ;
il s’oufre èmdeux, trois ou plus Ordinairement quatre valves,
peu régulières /réfléchies, plias caduques. La corolle se compose
d’un pétale unique, large, arrondi , concave, jaunâtre,
Crénelé à son sommet, rétréci à sa basé en ong letin sé ré sur
le réceptacle, marqué de nervures qui rayonnent de la base
o t5 qui «ont fotfâfchues vetE le bord. Les étamines sont extrêmement
nombreuses, plus longues que le petale, hypo-
gymèMeu x-à cinq d|e|%e elles*'sont plus longues, plus
épaisses que les autres, situes en face du pétale, et déclinées
vers; le stigmate. Les anthères stériles sont arrondies,
d]un jautm foncé *, celtes qui sont fertiles sont oblongues ,
ovales, d’un jaune pâle, et appartiennent aux grands fila-
mens ; les étamines et surtout celtes à anthères stériles tombent
de très-bonne heure ; l ’ovaire est pédicellé , oblong ,
comprimé , pointu'aux1 deux Extrémités , le plus souvent r e courbé
par une inflexion du sommet du pédicelte ; le style
est lon g , courbé au sommet ; le stigmate simple. Je ne con-
nois pas le fruit.
7. SWARTZIA POLYPHYLLA.
Je décris cette espèce d ’après un échantillon en fleurs ,
recueilli à Cayenne par M. Patois. Les branches sont cylin-
driques, glabres et de couleur foncée ; les feuilles sont ailées
à quatre ou cinq paires de folioles opposées et une terminale ;
les stipules très-petites et caduques ; le pétiole long de trois
à quatre pouces, cylindrique, non bordé, couvert, ainsi que
les très-jeunes pousses, les grappes et les calices, d’un duvet
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