
mine en soie acérée ; et les deux folioles sont orbiculaires.,
marquées de nervures saillantes«^ elles deviennent ainsi des
bractées d’une sorte particulière. Les fleurs naissent par faisceaux
, et portées sur de courts pédicelles • à Faisselle de ces
feuilles florales ; enfin les stipules des feuilles ordinaires ne
sont point soudées ni avec le pétiole, ni entre elles.
C ’est à cette section, très-caractérisée par son port, qu’appartient
le Dicerma puieheUum, plante très-remarquable et
très-connue , dont J. Burmann a donné une bonne figure
(Ze yl. t. 5â)| j® pensé, d’après la description, que YMgMy-
sarum elegàris de Loureiro doit aussi ;être rapporté auprès
du précédent. . ’'ü |
La seconde section porte , par opposition; le nom A'A-~
phyllodiurn/ pour indiquer qu’elle manque de tàêst bractées
foliacées, si remarquables dans la première. Ses feuilles|Sont
à trois folioles égales, sans stipelles ysfet> qui naissent toutes
du sommet comme dans les feuilles, palmées : scelles qùi -naissent
près des fleurs sont réduites à de petites stipulés y de
sorte que les grappes paroissent nues; lespédieellés naissent
de Faisselle de ,cés stipules au nombre ,de;deux à quatre ;
enfin lés stipules des feuilles ordinaires sont soudées entre
elles en une seule opposée au pétiole. Toutes^eess différences
donnent à cette section un port tout particulier ; mais la^strue-
ture du calice de la fleur et du fruit est tellement semblable
à ce qu’on observe dans la précédente, qu’il me paroît impossible
de les séparer comme genres d’après de-simples caractères
de feuillaison ou d’inflorescence. Le D . biartieu-*
latum , dont J .; JBurmann a donné une figure (Z e y l: t. 5o ,
f, est la seule espèce connue qui se rapporte ici,
• ■ f'àj. D u genre TAVERNIERA.
Entre les Dicerma et les vrais Mëdy^smsùrnse trouve un
petit'groupècomposé de Jjrois espèces originaires de Perse ou
d’A rabiéf auxqnëlle^le nonne le nom de, : Taverniera, pour
rappelercfelui de* l ’infatigable voyageur qui a parcouru les
régions orientales^, et en a fait connoître divers produits. - *
J’ai sdong-^temps hésité si je devois considérer ce groupé
comme unoi section des Dweriïta ou des H edysarum , et ce
doutésineiuenFaf conduit à l ’idée qu’il formoit un genre par-
tic-ujien^actément;intermédiaire entre eux.
Si je lcjcompare avec les D icerm a, il s’en rapproche beaucoup
par • ses feuilles à une ou trois folioles y parses stipules
souvent soudées ensemble comme dans le D , biarticulatüm ,
et surtout par sa gou^fe à dëux-articles planes et orbiculaires,
par sa; carène obtuse et ses étamines non soudées? mais il
s’en distingue , i Q. parce que son calice a les cinq lobes tous
distincts, ét atteignait la moitié de sa longueur, au lieu
d’avoir lesideux». supérieurs soudés en un seul; 2°. parses
gOnssèsohérissées sur les faces de .soies roides et épaisses, ,
assez-semblables-à-celles de plusieurs Hedysarum.
Si (je ,1e mets en parallèle avec le genre Hedysarum, il
s-’en : .rapproche par ses -gousses hérissées, sa corolle à ailes
très-oonrtes, et son calice a cinq lobes ; mais il s’en distingue,
quaut>au port, par sesî-feuilles qui ne,sont jamais ailées;
quant aux organes de la fructification, il-se distingue ï °. parce
que les lobes du calice^ quoique égaux entré eux, sont presque
disposés en deux lèvres j t at-parce que la carène est obtuse et
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