
dix petites lanières soudées ensemble ? comme si elle secom-
posoit d’un rang' intérieur de dix petites -etamines avortées
et Soudées en tube : c’est ée>qu’êin'observe dans le Haricot. |
Ce caractère se désigne eii disant que la bâse dè'Fovairc
est eiggaînée-; {pagirrndertM^^ il -est à remarquer qiïëïbÊsqufe
l ’ovaire est sessile, la gaine n’existe presque jamais, :ët qu’auL
contraire elle est plus fréquente quand l ’evaire est pédieellé.
L ’ovaire des 1 légumineuses é^t:, en générât! ^ parlàitement
libre de toute adhérence avec le calice ne cUnnois à ceiffe
règle qu’une ou deux exceptions àss®2 eurieuSeSi^tflûsi dans
Y Jonesia jf X Hetero stemon , Y^jrtdrm e t la section -^lèk
Mauhirdu que S p p | | pl.
|Ube du calice est long et porte à son ‘sommet les pëtalfes et
les étamines.; Fovaiire est soutenu sur un long pédicelle soudé
latéralement 'avec le tube du calice. ÏL «etiîste une acLhérencè
de meme genre, mais moins prononeéè dans qqelques àutres
genres de Gésalpinées à calice longuement tabulé, eta bvaîfh
longuement stipité : eeS exemples ,jo in t s a la théorie,. me
font penser qu’il ne serai pas impossible de trouver un jour
des Légumineuses à ovaire vraiment adbe'rent.
Tout le monde sait qu’en général les Légumineuses ont un
ovaire unique surmonté d’un sauf style. Cet ovaire se transforme
en un fruit qui porte le nom de gousse, et qui offre
pour caractère essentiel d’avoir les ovules adhérons d’un seul
J’a idëjàfait observer ailleurs que eet ovaire uniqpe dés
Légumineuses est le résultat d’un avortement, et je me suis
fondé ,t°. sur ee qu’il n’est jaurais parfaitementcentral, mais,
toujours plüs ou moines excentrique pas. sur ce que la position
latérale des ovules seroit, si elle étoit l ’état normal, une exm
ception à toutes les k)is?conàuès déblai symétrie verticillaire
des Phanérogames ^.^ces deux motifs généraux j ’en ai depuis
ajouté deùx autres plus palpables.
existe plusieurs LégitmineuiBs dans lesqbeüèsf ont'
trouve d’autre* carpelles qui tendent à cemjdéter le verticille
e^à prouver,que lorsqu’il n’y eu a qu’u n , e’êsrt: que les autres
ont avortée
Ainsi j ’ai trouvé fréquemment dans les Gleditsia l ’ovaire
forrüé d(i;r4eux carpelles siulliSl. par leurs.' sutares semimfères
de manière |i§ée*q^®Ia^mmiéé ordinaire atiif pistils setroüvé
rétablip^fl^^tlP^
J ’ai retrouvé le meme fait, quoique plus rare, dans leSparr
tium ju n ceum f le Pfya&qo lU à y u ig e v r ià j fetkJ* D uhamel a voit
vu le même fait ? et l ’a répxésenté dans sa'Physique des arbres
, liv. 3 , pl. ïS', f.;3r8 et 3-jcp
M; Wildénow a “fait connoître une espèce" de Cesalpinid
qu’il a nommée t j i g ÿ n d , et qui paroit présenter le même
phénomène. T©ÿ. plu^V-figi^ §|
Loureiro l ’a expressément décrit dans le gerbe qu’il nomme
"Dïpfiaca.
Je présume que l ’aile saillante qu’on observe le long de
la suture semirbfère de plusieurs -B^era&afpus et d’autres
gmasse# .analogue# ^ n’èst alitée. choâéque le ru<Mment du se-
cond/carpelle non' développé. '
Je pense aussi que les deux stigmates qu’on observe dans
VOrmo^ia- tiennent^à la même cause. f
Je ne puis cependânt ranger âvéc. Gærtncr le Bissertila
parmi tes exemple# de LëguiiïneiÉsès à deux carpelles soudés,
mais je crois que son carpelle unique à les valves tellement
7\