
sont velues dans leur jeunesse et deviennent ensuite glabres.
Les deux- espèeesxque g# rapporte à eeRTgenre santflpt le
G l tamariscîna <m- Mimosa tamariscina àe Lamarcli et
2°. le GiïlâkÈïfflaris 'au Mimosa pt&roearpade Lamarck. Je
donne ci-joint, pL;|§4, une figure de cette dernière espèce
parce qu’elle est’à peine connue, et que;celte*planche servira
à éclaircir les caraetèreS’génériques. Manant pas àmn îdtÉpo«
sition.de fruits mûrs dé cette espèce1,- j ’y-joins, sous la ftg. Bfp
le fruit du G . tamardscina. Il est possible que \& Mimbsa
K an tuffa de 11 .* Bruce, dont Mv Brown a fait son genre JRfe-
roloMum, appartienne comme troisième espèce- an Gagme-
binaj mais son fruit n-est point encore décrit*, e te en ’eStque
par le nom publié sans description quë^e^pùis-soupçonner
qu’il est ailé. J ’ai cru, d'ans' ce • doute ^deVoi^ieonser^e&de
nom dénué par Neeker qui èst de-beaücoup antérieur.
4- INGA.
-Ce genre , indiqué par Plumier sotîs lè ribmr'qu’il porte ,
puis par Neeltèr sous celui d’Afnesw^ a été définitivement et
exactement établi par Willdenowi ftfe#d^pnguè#ri^bien
par ses pétales soudés en une corolle gamopétale, par ses- étar
mines nombreuses / monadelphes et sàillantes, par sa gousse
comprimée, uniloculaire , et par ses graines entourées de
pulpe ou de farine.
J’ai cru un moment qu’il pourroit être convenablement
divisé d’après la’ manière différente dont les filets des étamines
sont soudésqjDans la plupart des espèces, le tube formé par
la soudure des filets est très-court et peu apparent 5 dans quelques
espèces le tube est long, cylindrique, et dépasse lacorolle
: c’est-ce qufon voit très-bien dans Y Ing<£'$a&sa figuré
par Bruce E ï M 1 4 « ^ ails:W ^ figuré-par
P. B r ow ^ J am . t. a 2-, f. j§|,*e1hmssf, quoique'à un moindre
degr4,dâns l ’4l^ ^ S s^ ^ ^ fc 'fig ur^Par'^r^
ojjjjlSï-iigeb j6%7^|^^Bguré par Aublet (^Guian. 2 \ mais
j ’ai renoncé à- cetfee opinion en obser^nt. que les espèces
douées, dç pe Caractère m* ont pas d^illeurs entre elles d'affinité
bien prononcée £ iJ|â que la longueur ^de la colonne' des
étamiîes ^ V a r ia b le dans des mêmes^éépè^es^ Cependant
com m e ,6 é §^ ^ J |d # g s tube n^6®i^W®^|^dééritès que
d ’une^manièr-e fimparfaite^je d o n n e^ jo in t du fignée de
pourrfâirè^nnoitre .ses singulières étamines j et
f e M # ^ e r â a - manière tout^vfeit remarquable dont- le tube
p desétamines^ëttord en spirale pendant la préfloraison (vôy.
. .-J,jbé®it4«^ïc1p’dipouT savoir s i'l’on ne doit point admettre
définiti^emtmtde'« ^BX^'^Énnmtea de '-Safisbury, qui’ feè distingue
‘-des%raïs$mga, i°. par un f<^i3% êW lo g û e à ceux
des:^«cï«,i^efffc&-dire formé de feuilles bipensaéés;;à folioles
-nombreuses, et p e t i t e s ^ , par le pollen ^des^ét amines
qui, pour chaque’ anthère , est réuni en quatre massés arrondies,
et non pulvérulent-comme dans toutes les Mimosées ,
observation due à la sagacité de M. Runth. Gfe genre ou cette
section comprend deux et peut-être,,jFôis espèées , savéir :
ip. V ln g a cmomætà^àa Runth y qui n’est autre que le
Mimosa, grandiflora de L ’H éritier, comme je m’en suis assuré
sûrd’échantillon même qui a servi à sa description. J’y
joins comme variété YIn9ga p ed icella ta de la Flore du Mexique,
déjà figuré par Heraandèz (p. io 4 , L ï et 2), qui de-
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