
dans toutes les Phanérogames, un carpelle n’est autre chose
qu’une feuilleplie'e ou courbée ert long sur elle-même, dont
la surface inférieure devenu?© inferné forme Peàdocarpe ,r
dont la surface inférieure devenue externe forme loépicarpe,
et dont le plexus parenchymateux forme .le 'mcsocarpe.. KKe
porte des ovules isU-r ses bords replies, ^c’est-à-dire du .»côté
de l ’axe central de la fleur, soit tout du.long de^ees bords,
comme dans la plupart des (gousses:, soitorers la hase ou vers
le sommet. Voyons »si, sous quelqu’un d e ^ s rapports, les
fruits des deux familles ont des; ddférences rédüles.-
Les gousses ou carpelles des Légumineuses ont le splus
souvent la consistance membraneuse ou foliacée ; mais les
carpelles des Spirces ontpréeisémpit la meme-organisation,
et chacun d’eux,'.pris isole‘meift, »est une véritable gousse.
Leur déhiscence a lieu en deux valves comme-dans les
gousses ; des ovules sont attachées. le long des bords
comme dans la plupart dejs Légumineuses J,,cta >W : ia base
comme dans la plupart des gousses numosperm.es.
Quelle.diiférenec y a-t-il, autre que le nombre, entreras
gousses membraneuses rnonosperrnes e t îindebj-SGejltes »des
Trèfles, des Melilots, des Anthylbs^tet tes^g^^llesunono-
spermes et indébiseens de là plupart des ^Agrimoniées et des
Dryadées ?
L ’endocarpe des Amygdalées est ligneux ou transformé en
‘noyau ; mais n’en est-il pas de même dans le, et le
D etarium ? et le noyau de»ee dernier genre en particulier
est tellement semblable à -eehd'de la Pêche, que si on n avoit
connu que le fruit du Détar, je ne doute pas qu’on me Peéf
pris pour un genre d’Amygdalées.
COMPARAISON AVEC LES' FAMILLES VOISINES. 1^9
à l’état de brou
fffirèhx, tantôt à Pétât- de chair proprement dite. Mais tout
cèiâ>-s#f retrouvé- B i P i M * de L é g ü f f i î« e s les plus
voisins. Ainsi l’endocarpe dë YMgà< dwTcanannêusS du
Caroubier , du È ^ te r T x 'M épais*, fibreux, demi-cbarnu ou
dèmrpulpeuX'*, éeluidu du BetàrMm et du €or*
d¥la?'<Èï entièrement charnu, v
• L ’enifeearpe fibreui’dé-l’Amandier M détache du noyau
en'emportant-Pëpièarpë, et» constitue un-br«m* ikégülière-
nfënt déMpedt: L ^ g % ^ ^ ^ , ^ a r m i les Mhnosées, p*e-
séntfe utffK^dtoèfte analogue.
Enfin , Ma4iôn-;dëiigOfi%^sOntïÔrdînairementires-alloBgëesV
é flcS drupes- dës-Amygdalce^très-raeCouroies : quoique
tme 'foulë- d^exemples-bien connus tendent à prouver le
peu deV^ présenter ici
là % u te - d’uftè inonstruosi'té'de Prunier sur le même
arbre, on trouve d%5 fruits à Fétatmaturel, e tfl’autresallom
gés outre' mesure, sO%s'Torffio dè oylindfes; un peu eom-
** primés, <Ki‘ de goitsstfe- charnues ((voyez pli 3 , fig.
rencontré ce^ singulieraccident dans plusieurs ârbres des en-
pliage âë*Lnllln en CbàbMs;
P n%st ddhfë pas'possible d^llâMif une limite précise entre
là' structure du fruit dèsPosacées , et de celui des Légumi-
n ë u s e s ,i#M i pourroitdire, à juste ttore, que les ëpirées
ont des fu s s e s multiples, ou que les AmygdaMes ont des
P i M H i W M ■ * ' I
Lanaturedes graines n’oflre pas de moyen plus précis de
séparation, an moins1 entre les Rosacées et leà Légumineuses
rebtembrMës ^ tdUMà ont la graine sans albumen-et la radi-
IO.