
D u genre AMPHICARPÆA.
- Ce genre aiéte établi ên 18 18 par M. Elliot, sous le nom
tY Am phicàrpà, et adopté par M^Nuttall. Nous apprenons
par eux que M. Rafinesque pa, aussi désigné sousje nom dje
Saeia ƒ mais il existe? tin autre genre dédié à § a vi, e tpar
conséquent le nom d’Elliot .doit être conservé , quoique sa
désinence adj ective ’ soit ‘.une obj eetion. G’est pour la lever
que je l ’ai modifié-nn Amphicarpoea^ Il sneqmpose de deùx
herbes annueles de l’Amérique septentrionale, à tigèg^v^a-
biles y à feuilles composéesîsd’unè paire. de folioles latérales
et d’une terminale éeàrtée des autres. LeVgrappes sent axillaires
; lesipédiceUes géminés A Paisselle. de chaque bractéeif
lesfleurs offrent assez habi tu ellement Je pbénomène jpâ’ôn
retrouve dans quelques autres^ié^minenses , qu/elles sont
souvent sans pétales'lbelles du haut-de la tige «Jérileêv et-les
radicales-|ertiles. Leur calice est dépourvu d(ijkraetén|fôs Aïfeia
base , en forme de cloche, à quatre- dents presque-ég-ales^et
obtuses. La corolle a ses- pétales oblongs, avee^em’iétendard
large êt presque sessile. Le style estiiliforme, e’n ?tête f dfe pé-
dicelle qui, supporte l ’ovaire est entouré pakûne; gaine cylindrique
due au prolongement du torus. Laf.^gOT^e ést ieom-
primée $ stipitée, à une loge , à. graines peu nombreaiàes f
savoir de une'à quatre.
1 Ç?«st àee genre qufon doit rapporter t°. Y A ou
G lycin e monoica de Linné, dont il ne paroît pas que les
G.br-acteat'cc. et comosa soient dififërens.
\j A . sarmêMesu :.ôwGlyeiffie êarmenlôha'rie Roth ,
bien figuré par Schkuhr sous le nom inexact de Glycine
m onoica, et dont il ne paroit pas qu’on .puisse séparer le
G . heterocarpa dfHegetsweiler, le G . ellip tica de Smith ,
ni peut-être le G. pil&sa d’IIornemann.
§ 4. D u genre ' ÏLENNED Y A .
Ce genre a été primitivement établi par Moench en 1802 ,
sous témoin-de Cdibâlinia'-ÿmais comme dès-lors, dans l ’injuste
iqjibli oùtfëtd|e,ntrestés des ouvrages de cétfauteur, le nom de
4><mlinia-a # ë donûé«par M. WiMen ow et par moi à deux
autres gen-rèk£!çtque M. Ventenat a donné à celui-ci le nom
de K en k eêy a , qui test; universellement admis , je crois devoir
le conserver, sans dissimuler cependant sa vraie origine.
Le Kï^nèdya'iëst composé-de sous-arbrisseaux grimpans,
tous originaires de la NbuvèHe-flollande , ;à feuilles à une ou
trois folioléf j à fleurs rouges ou violettes, dont l ’étendard
est taché^vèrs la base. Comme gë^tre il se distingue par son calice
à deux lèvres j l ’une à deux, l ’autre à trois dents égales ,
et par son fruit linéaire divisé entre les graines par des espèces
de fausses cloisons de tissu cellulaire. Je n’ai pas eu
occasion de voir sa germination, et ce n’est qu’avec doute
que j e le place parmi ie s -Phaséolées. •
- Outre les six espèces décrites sous ce nom par tous les auteurs
, je suppose que IÇïGlyoine Gomptoniana de Link ,
figuré à la pl. àqS^du Bot,. Regist. , doit en faire partie ;
mais comme son fruit’ est- inconnu il reste du doute sur ce
rapprochement, autorisé- par la patrie de cette espèce: et la
ressemblance de sa fleur avec celle du K . monophylla. -
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