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réuni aux P o inciana j 5°. le C. glabratà} 6°. le C. Gacalaco
de Humboldt et Bonpland?f ^°. le C . Mvcostemma de la More
du Mexique qui ressemble beaucoup au Cacalaeé , et se rapproche
des Poinciana par ses étamines saillantes] 8p. le G.
Bcvhamensis, figurépar Gatesby 5 9°^ , h gw ép a r
Plumier, e t 1G0. le C. glandulesa de Bertero, espèce‘nouvelle
très-distincte par ses folioles bordées de5 glandes noires,
peti tes et éparses.
La quatrième et dernière section du genre actuel a reçu le
nom de L ib id ib ia , pour faire allusion au nonideLibidibi sous
lequel la seule espèce .qui la compose (le ■ QiÆêTiigria ) est
connue aux Antilles. (?ètte section se^caractérise par sa gousse
oblongue, polysperme, contournée dans le sej^s horizontal,
à valves spongieuses, qui se concrèlent ehseinblq? entre lès
graines de manière à former d de faussés iifges indéhiscentes.
Il n’y a guère de doute que si l ’on^épareles premières
sections comme.genres, celle-ci devra être aussi|pé-
parée des -Goesalpmi$s&
^Malgré toutes ees divisions, il reste encore plusieurs espèces
qui ne peuvent' êtr^classées la rÉpndré exactitude :
telles sont, i°. XcGWpwrictata de Willdenpjw, qxu, par ses
feuilles deux fois ailées avec impaire', sembleroit se rapprocher
ou du des Nugcuria^i0. le ^ e cà ^ tà ta de
Lamarck, qui paroît un vrai Gçwil&ndinq,g$i0.i Le C . cas-
sÎQides. et le Gdmucronata de Willdeno\y, qui sont presque
inconnus quant à leur caractère générique ; 4°- plusieurs espèces
indiquées sans description dans le catalogue du Jardin
de Calcutta par Roxhurghj 5°. je crois qu’il faut rapporter
provisoirement au Ccesalpinia la singulière plante que le
CÉSALPINJÆS. 47^
?père Lc'ander de* Sacramento a découverte au B résil, et dont
il a' envoyé un échantillon au Musée de P an s, sous le nom
G&Woemlpinv^, que j ’appellerai d’après
kè#aj*recru cesnom .parce que de ses jeunes ra-
nieaux-tàéildulent, d’après* le- témoignage du savant respec-
table queïÿai ^2^,. des gouttes d’eau semblables à de la pluie.
L ’aiibre^ésiÉNdëpinurvu de piquanS €lses feuilles sgnt deux fois
a-iléesiavéc unepinnule.terminale impaire. Les pétioles parti
éls^setet? au nombre de six’ ou huit' paires , -charges chacun
'defidix; ouïp douzé&spaires' de folioles \1 cellessci sont glabres ,
ovato,vJîliomboïdaIést, inégalés base. A. Vaisselle des
Q u ille s ^ tro u v e une glande o v a le lle s grappes sont termi-
iïales^les ipédieeMes et jès calices sont couverts d’un duvet
rouxrei très-court. Lé lJfe supérieur du cap^eblpst plus grand
que les agaÉtee et lé pétale supérieur, qui joue le rôle d’étendard,
plus' petit^ue les quatre autres} les. étamines ont les
'h lets ;vele§ à leunbase. Le fru it, selonde père Léander, ren-
' ferme quelque^ graines dans une seuBpîoge.
,Les. détails dans lesquels je viens d’entrer laisseront, je
pense, peu de doute que le genre. Goesalpinia contient des
objets; très - hétérogène^ ÿ^et doit être divisé en plusieurs ,
lesjuns voiSins^des Guilandma ,rfes5 autres du Poinciana.
Mais je n?ai pas cru devoir effectuer immédiatement cette
division, à cause du grand nombre d’espèces dont les fruits
sont encore mal connus. J’ose engager les botanistes, habi-
tans de l ’Inde orientale^ à donner une attention particulière
aux espèces de ce pays qtfi paroissent former un genre bien
distinct de celui d’Amérique.