
ses Amoenitates Borbonia{emcoefolia,
et que j ’ai retrouvée sous le même nom dans l’herbier
du'Gap. de.HüJL Burmann,. qui la mentionnéedans son
Prodromus. Gomme on: ne possède ni description détaillée ni
figure de eette plante , j ’aicru devoir en faire menticm:ici.
Ce sous-arbrisseau a la tige-cylindrifj ne , rameuse ;î$es,
feuilles sont alternes ^ lamséoMés^^pointues,, et paraissent
presque dinéaires, parce: que lèurs hordsOse replieht en des-
soUs 5 elles sont d’abord droites, puis étaléègi et^même'Un_pveu
réfléchies dans la vieillesse, longues de trois ou quatre lignes,
sur une à une\et demi de largeur. -Qn péobdistmguéridoux
variétés de cette plante : lav ar.-a, qutspgfe ceUe d e j’herbier
de Burmann, a les rameaux peu velus,.Inéfjeiàaes' feuilles
couvertes de poils £oyéu30|et^eoup|^p mais qui deyienaae^it
glabres en dessus, en vieillissant ; lar vaj>$r$ a lesv yameàui
plus'décidément.veWà^.et.lês feuiMesèiBffliÉ^teteKfeS'ém^l^liêâSx»
surfaces, pendant toute leur vie, de-poils smçeqgs. et^opuchés,
qui lui donnent quelque ressemblance .d,ap^a>r.gQdé ay©jË;eerr..
tains Passérma ou avec XevGh&ffîèi&Êà: c’est
donne lai figure.
L’une et l’autre variété offrent des fleura petit è§î$ blanchâtre
s , sessiles ou presque sessiles , réunies.âu - sommçtyde’s
rameaux, au nombre de huit à dix en.tête septée. Dans quelques’
branches des mêmes individus, ielles-s naissent par pe-r
tits faisceaux sessiles aux aisselles supérieures 3 .de manière à
former une sorte d’épi feuillé et irrégulier. :
Le calice est en cloche, rétréci à sa base, à cinq dents peu
aiguës, couverts de poils courts y la**corolle a son étendard
ovale, écliancré légèrement au sommet, les ailes oblongües,
Wl
obtuses y la carène a deux pétales séparables , obtus, marqués
vers le sommet d’une tache pourpre ; les étamines sont
diadelphes \ l’ovaire un peu poilu 5 le style filiforme, légèrement
arqué. Je n’ai pas vu le fruit.
^ j^p\ pfriesil^a*a/osillmis. Tab.^Bz. 1
La plante que je désigne sous-ce nom est celle que La-
marck a décrite sous celui de' B&rbonia axillaris. Elle a de
.grands rapports avec le P. sericea ^ qui est Je Borbonia,
p4 |i|êtregaussi-WMdzgbfpra sericea de Linné, et sûrement
le|^Malaria imb'ricata de ^ 4 ,. Burmann. Je ne serais pas
surpris quion ne dut un jour la regarder comme une simple
variété-ymtvlelest comme moyen de constater les caractères
* d’une espèeettrès-controversé e , que je crois en devoir donner
ici une figure.
.^Les deux espèces sont des sous-arbrisseaux rameux, à tige
et branches cylindriques. Leurs jeunes branches sont velues,
-.à^poils. presque appliqués dans*le P . sericea, et plus rares et
plus étalés dans le Pi,.,axillaris. Les feuilles de l’une et dë
l’antre espèce sont ovales, planes, pointues, à une seule nervure;
celles du P. sericea plus petites, couvertes de poils
soyeux, appliqués, et qui leur donnent un aspect très-luisant
y celles dû P. axillaris ont des poils soyeux et luisans
dans leur jeunesse , puis leurs poils se hérissent de manière
à les faire paroître simplement velues. Les fleurs du P . sericea
sont axillaires aux aisselles supérieures , très-rappro-
chées en tètes ou en épis feuilles : celles du P . axillaris sont
axillaires, solitaires , écartées de manière à occuper un espace
plus long sur les branches, et à leur donner une apparence
assez différente. Le calice du P . sericea a ses poils