
Les grappes naissent au mois de- février de l ’aisselle des
feuilles supérieures, et les derniè#es*deyiennent terminales |
elles ne portent guère que trois A. cinq flfeura^ chacune d’elles
est munie d’un long pédicèlle qui part de Faisselle’d’une petite
bractée -, mais qui est nu dans toute sa longueur *,
Avant leur épanouissement, les boutons ^ to t ofo'ides ,
presque globuleux ; lcurcaliëésè rompt du sommet à lâhase en
deux ou trois salves? plmtSires R abord étalées ^piiisuéfléchies'.
Le pétale est unique , large , arrondi et frangé -vers ,1e
sommet, rétréci en un petit onglet à sa base ÿ->d,e couleur
jaune,, assez semblable pour la ; grandeur à ’oelui du S% tri-
p h y lla , figuré parÀûblet à la planche 3,£Ûf maisr trois ou
quatre fois plus petit que le pétale du S^grctndiflqr^,- esppcé’
à laquelle elle ressemble d’ailleurs par" le feuillage*:: \
Les étamines sont au nombre de. vingt à vingt-cinq, plus
longues que le pétale,. attachées au réceptacle, presque égalés
entre elles et. entourant l’ovaire dans la partie opposée au
pétale. Elles m’ont paru toutes chargées-d’anthère^t'mais plusieurs
de-eelles-ci sont stériles^eïles qui so^fertiles\sdnt
ovales et à deux loges. Avant la fleuraison les étamines sont
pliées et contournées dans lë calice.
L ’ovaire est oblong, comprimé , pédicellé , glateê 5 surmonté
d’un style court et d’un stigmate obtus.
Le fruit est une gousse ovale, oblongue ^glabre, verte, un
peu tachée de marques d’un brun vineux, portée sur un court
pédicelle, longue d’un pouce et demi, à deux valves un peu
concaves qui se séparent à leur maturité. Cette gousse renferme
deux graines adhérentes à la suture supérieure ; elles
ont la forme de deux cônes comprimés, appliqués par leur
SYVARTZ'ÏÉES 4« i
base qui est comme tronquée ; M. Patris dit qu à 1 epoque de
leur matpri|î ces graines pendent hors du fruit, suspendues
par leur cordon ombiflcal allongé, et qu’elles swnt à leur base
enfoncées dans un arille charnu, -blanc et succulent! Leurs
cotylédons^sont charnu^et leqr radicule |pgèrew^t courbée.
| S w ÀR.TZIÀ OCH^GIJA. g
J ’indique cette espèce diaprés un échantillon qui provient
dm dans l’Amérique,,' et qui porte une étiquette
d’après, laquelle Farbre^ aprait été prouvé à la Punta
de Louz, dansles^ampas de Buenpsrf e e s , et à Acapulco.
La lo^ té? Ü fait
ait quelqp&i fW ^ dans F in fe a tio n ^ t que l’une des deux
locabtés4Vc i t ^ ,â ’oit être exclue.
\2 S c h a jtiU o n que j ’en^jjgss&le n’a point de flews^et rassemble
beaucoup à Fespèc^préçpdente^les feuilles sont plus
coriaces, plu* ovales, prolongées,à.leur sommet en pointe
plus courte^gt non qchancrée ; les pédoncules sont axillaires ,
à peine longs dfun demi-pouce et émargés d’une seule fleur.
La gpusselest M O pédicelle aussi long que celui de
la fleur f ?t presque triple en bmgueiir de celui du
fiora. Elle est obovée , comprimée, surmontée^ une pointe
assez longue ; ses valves sont plus coriaces et non tachetées :
je n’ai trouvé, dans l’intérieur qu’une seule graine plus
grosse et plus rénifbrme; la radicule est plus décidément
courbée.
. 3 . SWARTZIA APTERA. ,
Un échantillon qui m’a,été .communiqué par le Muséum
dTIistoirenatnrelle de Paris me sert à établir cette espèce.
Elle est originaire de Cayenne ou de la Guyane Française »