
communiquée par mon ami Benjamin Delessert. Elle ressemblé
beaucoup à la précédente ; mais i°. les nervures ides
phyllodiums sont moins prononcées ; le bord supérieur
dèfcéux-ci est dépourvu de glandes ; t§8 J®8 capitules des
fleurs sont portés sur un pédicule un peu plus lon g , quoique
encore très-court. Elle ressemble aussi à ¥ A . côchlcarù de
Labillardière; mais ses pbyllodiums sont parfaitement glabres
et non poilus vers leur base.
if>°. A ca cia coricecea.
Cette plante provient de la côte orientale de la Nouvelle^
Hollande où elle a été recueillie pan les natural istes«<de l ’expédition
du capitaine Baudin. Elle est très-remarquable par
ses phyllodiums coriaces , épais, sans nervure^ • linéaires ,
très-allongés, parfaitement entiers, “couverts dans leur jeunesse
d’un duvet couché,, soyeux, d’abord j à ^ i f r e , puis blanchâtre
et cendré ; entièrement glabres dans'A’étât-?adultîêi;,
longs de six à Huit pouces sur deux à trofe Hgnes debtrgèur ,
obfûs et calleux au sommet. Les rameaux sont cylindriques,
même dans leur jeunesse; ïeSMtètes de fleurs globuleuses ,
portées sur des pédicules longs de trois à quatre lignes, axillaires
, solitaires, filiformes, couverts d’un duvet blanchâtre.
Les gousses sont comprimées, courbées en faucille et presque
en cercle, très-semblables aux jeunes feuilles pour leur
consistance et leur apparence.
170. A ca cia anceps„
Elle provient , comme la précédente, de la côte orientale de
la Nouvelle-Hollande. Elle est toute glabre ; ses jeunes rameaux
sont fortement comprimés çà et là , presque triangulaires à
l ’origine des feuilles. Les phyllodiums sont obovés, rétrécis
mreojii à léwcbàse^ obtus^au sommet, entiers sur les bords ,
munis . d’une uervure longltudinale peu saillante , (^ eonsis-
tancejeoijace.,|opgs d’un pouce>ebdemi sur buit-à dix lignes
de. largeur ; leâ^Élé^ de fleurs sont globuleuses', solitaires a
l ’aisseIedeâ#uille% p©r^f ^urfüU' P^Çù le $e trois à quatre
lignes de longueur. Le fruit m’esjt inconnu.
r- “u-8
Cette espèce re§Jÿ: sana aucun douté Funp:des ;{dus remar-
qU^le^'d-és.'A.caeiesissans fplioles. Elle, croît, comme les précédentes",
à K côte orientale de lâf^€«xpelle-Hollandn, et a
^rapportée , par les botanistes,de V expédition du capitaine
sû®façei*est^èntièreinent glabre : sqs* branches sont un
peutennaprâmées dans leur jeunesse# puis éybndriqus$ÿ cous
vêtplH ainsi que les feuijles, d ’une poussière gteuqué ^fiue
e%a‘dhérente. -Les s tipu leront endurcies,, presque,épineuses,
persistantes. Les phyllodiums sont ovales, brusquementter-
nainé&seiî}pein t o lé r é e , entiers sur les bords, munis d’une
nervure longitudinale , qui éap®td’un et d’autre coté dès
nerfuresdatérales>assez saillantes. Ces pbyllodiums ont deux
pouées set,demi de, longueur sur deux de largeur, et sont
d’une,consistance mince, mais coriace* ,
Les pédoncules floraux, naissent à Faisselle des; phyllodiums
et portent dix à quatorze* petites têtes arrondies : le
pédoncule général atteinttroisou quatre pouces de longueur.
Le® -pédicelles partiels sont; géminés à l ’aisselle d’une bractée
oblongue et foliacée; leur longueur est de trois à quatre
lignes.. Les têtes de fleurs sont jaunes , de la grosseur d’un
petit Pois, de ns. eonnois pas le fruit.