
nom Sulitra; mais outre que son caractère étoit peu exa&tj
et le nom insignifiant , eelui de L èsseftia est aujourd’hui trop
connu pour que personne pense à le modifier ,• et M. Benjamin
Delessert, auquel Je l ’avois dédié, a rendu dès-lQijS'trop
de services à la scienc^jpour que chacun ne cherche pas à en
conserver le souvenir. Ce genre a de.grands rappoMs ay^e le'
Swainsona , mais son étendard est dépourvu de callosités ;
son stigmate est terminal; lë*s%Ie glabre dans.^éflgueur »
muni en avant vers le sommet d’une barbe transverse. Le
fruit est vésiculaire, ^ forme un peu variable, souyent meme
un peu comprimé, mais toujours remarquable par sg consistance
membraneuse.
On classe actuellement dans ce genre ^inq^pèpes observées
depuis son établissement, .Savoir : les; / > . $ & -
renflons, sur lesquels j e l ’avois établi ^ l e ^ ^ ^ v ^ | e Brown,
le L .p u lch ra de Sims ; et le L . apw^aris de Burchell. Outre
ces cinq espèces, j ’ai peu ou point de doute que 1 eÆplwtea
procujmbem de Miller, et les., ^ n g id ^ ^ jh ^ te e ^ s , prostra
ta , ex cisa , obtus a ta ., ^Ipt^qris, ves,wqi^aif^tQifiQpto,sq
de la Flore du Gap de Thunberg, sont de véritables JLesser-
tia j leur port, tout ce qqe nous possédons de description de
ces plantes ’, et l ’analogie géographique , m’engagent à les
placer, jusques à plus ample informé, à la suite de ce^gén-re,
mais sans me dissimuler que quelques unes dïentre elfes:
pourront rentrer comme synonymes parmi les espèces déjà
décrites. Chacun connoît eu effet l’embarras où l ’on est pour
déterminer les plantes du Gap, vu l ’extrême brièveté des descriptions
des Flores de ce pays. Plusieurs des espèces de ce
genre ont été confondues par N.-L. Burmann sous le nom de
Cokitea herbcèoea; et les descriptions de Thunberg, quoique
un peu plu/ précises , sont encore loin de suffire à une détermination
eXâctë'.
Enfin je puis joindre à ces quatorze espèces, plus ou moins
bien connues, trois autres, que; je ne puis retrouver parmi
celles que M. Thunberg a décrites dans sa Flore du Cap. Ces
trois espèces1 sont : § jj
i°. L ésseffia maerùstachya.
Cette plantë'-à,,cïié découverte aüCap par M. Burchell qui l’a
Consignée dans son catalogue géographique sous le n°. 4356.
C ’est une herbe à peu^pres’droite , et dontlatige est un peu
ligneuse à la base. Celte tige est droite, rameuse, haute d’un
p ied 1,'couverte ainsi que les pétioles, les deux surfaces des
feuilles, les*pédoncules et l?s calices-, de poils courts et cou-
chés, qui ne sont bien visibles qu’à la loupe. Les feuilles
ont, outre la foliole terminale qui est un peu plus longue que
les autres, quatre à six paires de folioles elliptiques, oblon-
gues et obtuses ; les >pédoneules naissent de Faisselle , et sont
deu$ ou trois fois plus longs qu’elles : ils portent des fleurs
- écartées, pendantes / disposées en grappe allongée. La carène
est très^obtuse, sensiblement de la longueur des ailes et de
l’étendard ; celui-ci a les bords réfléchis. Le fruit est oblong ,
pendant g glabre, à quatre ovules dans sa jeunesse. Je ne l ’ai
pas vu à sa maturité, y
» 20. Lessertia bracbystachya.
C’est encore à M. Burchell que nous devons la communication
de cette espèce qu’il a consignée dans son catalogue
géographique du Gap de Bonne-Espérance, sous le n°. 3353.
Sa tige est droite, cylindrique, à peine ligneuse à la base ,