
et que ies successeurs de ce conquérant facilitèrent
encore.
Carpin, envoyé en Tartarie par Innocent IV ,
parle de ia Chine sous ia date de l’année 124.6.
Nicolas et Mathieu Paul partirent en 1260 pour
la Tartarie ; iis se rendirent à ia cour de Kubiay-
Jdian , et revinrent en 1272 ; ils repartirent en
1274, avec Alare Paul, et furent de retour à Venise
en
En 1 3 87, ia vingtième année du règne de Tay-
tsou, fondateur de la dynastie des Ming, Tamer-
lan envoya des ambassadeurs à ce prince.
En 1493 , Barthoiomé Diaz doubla le cap de
Bonne-Espérance.
En i 497, Vasco de Gama arriva dans l’Inde.
Les Européens parurent ensuite à ia Chine , et
fréquentèrent les ports de Quanton et de Ning-po.
En 1 5 17 , Lopez-de-Souza expédia de Goa ie
nommé Ahdrada , avec huit vaisseaux portant
l’ambassadeur Thomas Pereira ; celui-ci se rendit
à Peking, et y mourut en prison.
Les étrangers continuèrent de fréquenter le port
de Ning-po ; quelques années après ies Portugais
obtinrent Macao.
En 1573 , ies Jésuites étoient déjà établis dans
cette viile.
En 1 5 7 7 , 15 79 , 15 80 et 15 8 3 , entrée des pères
Herade, Marin, Aifare , Mendoze et Ignace.
SUR L E S C H I N O I S . 155
En 1581 , ie P. Roger, Jésuite François, pénétra
à la Chine; et en 1582, le P. Ricci.
En 1655, ambassade Holiandoise dans laquelle
étoit Nieuhoff.
En 1693 , ambassades Russes , d’Isbrants-ides ,
et d’Ismaiioff, en 1719.
En 1720 , ie nonce du pape, Mezzabarba arriva
à la Chine.
En 1788 , un envoyé Russe résida à Peking
pendant un an.
En 179 3 , le lord Macartney, ambassadeur An-
giois, fut admis en présence de Kien-iong, à Géhoi.
En 1795 , M. Titzing , ambassadeur du st-a-
thoüder, eut ie même avantage à Peking.
Telles ont été les relations des diffèrens peuples
avec les Chinois, avant ou après ia découverte du
cap de Bonne-Espérance ; et si ia politique a pu
quelquefois en être le motif, l’intérêt du commerce
i’a été encore bien davantage.
A M B A S S A D E ANGLOI SE.
L e s ambassadeurs sont regardés à la Chine
comme des envoyés de princes tributaires, chargés
de présenter, au nom de leurs maîtres, leurs respects
à i’empereur, et de lui offrir des tributs ; car
c’est sous ce titre que ia cour de Peking accepte
ies présens des souverains, assez bons pour flatter
son orOgueil et sa vanité.