cotés. Toute cette région est sèche , sablonneuse
et la plus stérile de la Tartarie : on y trouve seulement
en quelques endroits des étangs et des
pâturages où les habitaiis mènent leurs troupeaux.
La meilleure partie du terrain des Kalkas est celle
qui est proche du Kerson-pira, de l’Ourson-pira
qui se jettent dans le lac Coulon-nor, et forment
ensuite la rivière Ërgoné , qui se rend dans le
Saghalien-oula ou fleuve Amour. Tous les peuples
qui habitent ces pays ne s’appliquent, comme íes
autres Tartares , qu’à, élevèr des troupeaux , et
Ton ne peut rien voir de plus misérable que ces
Kalkas.
Les Mongoux habitent au-delà de fa grande
muraille ; leur pays , qui s’étend de l’est à f’cuest,
depuis le Leaotong jusque vers Ning-hia, la viííe
Ja plus septentrionale du Chen-sy, est peu propre
à la culture, le terrain étant trop sablonneux. Le?
Cartching est meilleur,. mais il n*a tout au plus
que quarante-deux lieues du nord au sud sur une
largeur plus considérable ; c’est là que fempereur
fait ses chasses. Les Mongoux vivent sous des
tentes, et mènent la même vie que les .autres
Tartares.
Des montagnes escarpées séparent lè Chen-sy,
du Kokonor, et fe commerce des Chinois avec
çes Tartares est très-médiocre.
Au-delà des montagnes inaccessibles situées à
fouest dû Sdtchüen, on rencontre íes Toufan ,
peuple civilisé qui habité un pays generaíerhent
MontueuX. Les Sífari ou Toilfàn vivent sous des
tentes et nourrissent des troUpêàùX ; ïa rhubarbe
èst la seule' chose qtie ce pays fournisse aux
Chinois.
L’Yunnan confine avec des peuples sauvages
et avec íes royaumes d’Ava et du TegOU ; des Montagnes
défendent l’éntreé de cette province , et
Son commercé est foibie.
Du côté du midi, dés montagnes séparent iâ
Chihe des royaumes de Laos et de Tunquin. Ces
pays sont mai-saiiis , incüïtes , saüVages et remplis
de rivières et dë torrens dangereux ; le Commerce
èst très-borné. La Chine ne communique avec le
Tunquin qùe par Une partie dé la province dit
Yunnan. Ce royaüMé produit du riz, du Mais,
du millet ; màis les secours que íes Chinois peuvent
en tirèr sont médiocres.
Le royaume dé C o ré e , sifüé à fèst du Leaotong
, est fertile , quoique montagneux ; mais Sort
commerce avec ïa Chine n’a jamais consisté en
grains.
Tout íe rèste de l’empire èst borné au sud et à
l’est par la mer. ÏI peut recevoir quelques Secours
de Manille ; Mais ils sont insuffîsans, et héânMoins
Si recherchés, qUe, dans les cas de disette, j’ai VU
exempter de tous* droits dé douane les vaisseaux