
j é o b s e r v a t io n s
autres tisténsiles de fer qui: sdiit tassés. Enfin ,
fottè tés gèrts q u i, darts rios cïtéé, sônt ordi-
rtâirefrtértt Sédentaires >â Îa Chiné , àti ccifttrâire,
Vont et viennent sans cessé, et' augmentent par
conséquent la fouie. II finit ajouter qùe Füsagé hé
Permettant pas aux personnes dii bon fort d’aller
S jüiéd dans lés rues de Peking , tàutés celles qui
sont un peu aisées du qüi remplissent Aies bIaces »
sont obligées d’aller en voiture ou k chevài, suivies
d’ün Oü de deux domestiques. Les mandarins en
Ont urt plus grknd nombre, et les grands seigneurs
né paroissent pas en public sitns étré accompagnés
cFurte trentaine d’hommés k chevai ou k pied; Si fâ
même coutume avoit fieu dans les villes d’Europe,
fés rues y seroient pour le moins atissï embarrassées
que celles de ia Chine , saris que pour cela
drt pût croire k une population extraordinaire.
Lorsqu’on a dit qu’il y avoit piusièttrs millions d’ha-
Êita-ns k Peking, on à jugé sur fes apparences, et
¿est ce qui a trompé. ÏI en est de même pour
Quanton ; suivant certains auteurs, fa population
de cette ville est énorme. Mais pourquoi ces écrivains
ont-ils parlé de cette mahièFéf Cfèst qu’ils
Ont vu Quanton dans le temps dit ïés vaisseaux
étrangers y viennent faire le commerce. S’ils y
étorent restés après le départ des navires, ils aü-
rorent trouvé que ces mêmes quartiers, naguère
remplis de coulis, de porte-fait et d’une fouie
^’autres personnes, n’offroient plus alors que de
vastes solitudes.
Nous avons fait voir que les usages des Chinois
font paroître la population de la capitale plus
nombreuse qu’ellé ne l’est réellement ; examinons
maintenant, d’après la manière de construire, si
cette ville est plus peuplée que Paris.
Les maisons et les boutiques des Chinois sont
toujours bâties le long des rues les plus fréquentées
: or, les rues dans leurs villes étant âssèz
ordinairement placées d’équerre, il reste dans te
milieu de grands terrains vides ou occùpés pat
des maisons chétives et de peu d’apparence ; c’est
ce qui a lieu k Peking.
Les habitations du peuple n’exigent pas â la
Chine un grand espace, il faut en convenir ; mais
celles des marchands un peu aisés sont considérables
: souvent même ils ne couchent pas dans les
maisons où sont leurs boutiques ; ils vont le soir
dans un autre quartier où demeurent leurs femmes
et leurs enfans ; et si ces marchands' sont riches ,
ils ont quelquefois un logis sepàre pour chacune
de leurs concubines.
Je ne parlé pas des palais des grands, des temples
et des autres édifices qui existent dans Peking ;
on a vu plus haut ce que les missionnaires en
disent. Je borne mes observations aux maisons
des particuliers , qui proportionnellement doivent
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