piastres*
O B S E R V A T I O N S
On voit facilement, d’après ce compte , qu’il est
plus avantageux d’employer, pour le commerce de
Chine, un gros navire que deux moyens , parce
que n o n - seulement on diminue par-lk les frais
de mesurage en épargnant un présent au Hopou,
mais on évite presque l’entretien d’un équipage
et d’un état-major.
Aux frais de mesurage qu’un navire doit payer
en venant à Vfampou, il faut ajouter les dépenses
qu’on est obligé de faire pour se rendre k Quanton,
pour y séjourner et pour quitter cette ville :
Au pilote, pour monter kVfampou. . . 4°
Idem. Gratification . . v 4*
Le loyer d’une maison k Quanton
varie suivant que l’emplacement est plus
ou moins considérable ; mais , si I on se
contente d’un simple corps-de-Iogis , on
doit s’attendre k payer de 5 k............... 600'.
Pour chaque bateau qui sert au déchargement
du navire; savoir : pour ia
permission , 15 piastres ; pour le bateau ,
8 piastres; pour ïes coulis, x piastre:
Total ............'•••*.......................... £jbk
Au ïingua , pour salaires et pour ia
chappe de sortie • 18 4*
Pour les mandarins,k Vf ampou..2QO,
Au comprador . •............................ 200.
Aux soldats des rues • 4*
S U R L E S C H I N O I S . 2 7 7
Aux mandarins, en quittant Quanton . 6p“ 'rfi-
Au pilote, pour descendre ia rivière
jusqu’k Macao. 60.
Aux bateaux qui servent îorsqu’on
passe les barres.................................. 4.
Les bateaux du pays, pour se rendre ordinairement
de Quanton k* Vf ampou , prennent depuis 2
jusqu’k 4 et même 6 piastres par voyagé. II faut;
avoir soin, lorsqu’on quitte Quanton pour la dernière
fois, de ne pas s’en aiier dans itn bateau du
pays, parce qu’étant alôrs obligé de passer k toutes
les douanes , on y est rançonné par les Chinois.
On doit se servir, dans cette circonstance, du canot
du bâtiment.
d i r e c t i o n p o u r m o n t e r a w a m p o u .
L o r sq u ’on vient mouiller en rade de Macao,
on doit préférer de jeter l’ancre dans la partie de
lest ou du sud-est, k deux lieues et demie ou trois
iieues de distance de ia ville, parce que le fond y
est de meilleure tenue que plus près de terre , où
il est sablonneux ( n.° ÿ j ),
Dès qu’on a obtenu un pilote Chinois et qu’on
appareille de la rade de Macao pour monter à
Vf ampou , on gouverne au nord-est jusque par
ie travers d’une pointe appelée Keou, restant k bâbord
au nord de Macao et k trois lieues au-dessus
de neuf îles très-aisées k distinguer, et placées k