
Répartition de ces Twupes>
19 Tsiang-kiun, à 3000 hommes.. . . 57,000 hom. 3« Tou-long, à 1000..... 38,000.
11 Tsong-tou, une garde de 1000.. 11,000.
15 Fou-yuen , une garde de 1000.. 15,000.
*299 Villes du troisième ordre, une
garde de 50...........................¥
•211 Villés du second ordre, une garde
v .^e ......... * * • • 84,400.
179 V“ *es du premier ordre, uneearde
_ de 10J00 . '}.......................................... 179,000.
1000 Corps - de-garde par province* à
5 hommes. . . . ............. ..
Eekine... 6 * .......................................... 15,000.
différens postes militaires.. 40,650.
N om b r e p a r e i l . . . . . . . 600,000 hom.
En portant l’infanterie à six cent mille hommesI
je ne prétends pas dire qu’elle ne puisse souffrir
aucune augmentation ; je parie d’après‘ce que j’ai
remarqué, et tout me porte à croire que j’approche
assez du vrai nombre des soldats de ia Chine,
d autant plus qu’il s’accorde avec ce que disent
plusieurs missionnaires qui ont voyagé dans cet
empire.
; Quant aux loupes de Peking, il est difficile
d’en assigner la quantité précise ; mais ce que j’en
ai vu étoit si peu de chose, que je pense qu’elles
sont loin d’atteindre le nombre de cent soixante
! mille hommes où certains auteurs les font monter.
Le P . du Halde dit ( h l’article Soldats ) que
p l’empereur en entretient dix-sept mille cent qua-
»rante-cinq. Le P. Magalhens avance positivement
! que la garde des portes du palais et de la ville ne
«consiste quen trois mille soldats, et que c’est par I erreur et pour être mal informés, que les PP. Mar-
I tini et Sevedo ont avancé que la garde de chaque
I porte étoit de trois mille hommes, ces mission-
inaires ayant pris le tout pour une partie seule-
iment. Le P. Le Comte assure que le nombre des
S soldats à Peking n’est pas aussi grand qu’il se l’étoit
K imaginé.
H est vrai que ceux qui portent les troupes
Iexistant à Peking à cent soixante mille hommes ,
■font entrer dans ce nombre les huit bannières sous
I lesquelles sont rangés tous les Tartares ; mais il
i n est pas certain que ces bannières y fassent leur
|séjour habituel, car il est reconnu que l’empereur
ijen tire souvent des soldats pour les envoyer dans
Sdifférens postes au dehors.
I I D’ailleurs, les écrivains diffèrent sur la quantité
K hommes enrôlés dans ces huit bannières. Suivant
■e P. Bourgeois, chacune en a trente mille ; ce qui
»onneroit deux cent quarante mille hommes : cal-
jHflnvraisemblable, puisque tous les auteurs et
WÊ P ; du HaIde s’accordent à dire que chaque
|§annière est composée de cent Nurous de cent