
Réduction de l ’Argent de France, en Monnoie
de Chine.
Iï faut réduire la somme à la plus petite dénomination
, et la diviser ensuite par 741 centimes,
pour avoir des taëis. S’il reste des chiffres indivisibles,
on ajoute un zéro, et l’on divise par 7 4 1 î
Je quotient danne des mas. On continue jusqu’à
ce qu’il ne reste plus rien à diviser ; par exemple:
* c en t i ni.
35 368 francs = ?!^ ('°- == 4 773 ta^ s 0 mas
î condorin.
Réduction de la monnoie de Chine, en argent de France*
II faut multiplier la somme par 741 centimes ,
'valeur du taël ; par exemple :
4 773 taëls x 7 4 1 cent. = 3 53 6793 cent.
H- 7 cent, pour la valeur d’un condorin. Total ==
3 536 800 cent., ou 35 368 francs.
Réduction des Piastres en Taëls.
II faut multiplier la piastre par 7 mas 2 condorins
, valeur de la piastre. Le produit, en en retranchant
les deux derniers chiffres, donnera des
taëls ; par exemple :
2.Ì72. piastres x 72 condorins = 177984»
ou î 779 taëls 8 mas 4 condorins.
s u r l e s c h i n o i s ; 2 3 5
Réduction des Taëls en Piastres.
II faut ajouter deux zéros à la somme, et la
diviser par 72 ; par exemple :
cûnd.
3 3 3 taëls, ou = 4^2 piastres et demie ,
dont la valeur en argent de France = 2 466 francs
68 centimes.
Les-Chinois de Quanton sont dans l’usage, en
Tecevant de la main des étrangers des piastres
neuves , de les marquer avec certains caractères ,
«pour indiquer qu’elles sont bonnes ; mais nonobstant
Cette précaution, comme il arrive assez
souvent qu’ils les perforent ou les fendent pour
reconnoître si l’argent est de bon aloi , ces piastres
se trouvent alors tellement défigurées, qu’il n’est
pas prudent de les recevoir sans les peser ou les
faire examiner auparavant par des gens très-experts
et assez adroits pour reconnoître au son, en
les comptant, celles qui sont fausses. Les Chinois
des provinces n’aiment pas à emporter des piastres
ainsi marquées ou rognées ; ils les échangent contre
des neuves , et donnent en retour depuis deux
jusqu’à quatre pour cent.
PO IDS .
L es Chinois emploient deux sortes de balances,
l’une qui a deux bassins , et l’autre qui ressemble
à la romaine : cette dernière est d’un usage plus