
OBSERVATIONS
de continuer, mais probablement lorsque tous
les chevaux furent pris ; car c’est-là ia méthode
Chinoise.
Etablissement et Répartition de la Cavalerie.
Pour le service de 1299 villes du troisième
ordre, à 20 cavaliers par ville..............
Pour le service de 211 villes du second
ordre, à 100 cavaliers par ville. ; .........
Pour le service de 179 villes du premier
ordre, à 350 cavaliers par ville............
Dix-neuf Ty-tou à 1000 cavaliers chacun..
Cinq cents corps-de-garde par province,
à 5 cavaliers chaque...............................
En adoptant le nombre des Tartares compris
dans les huit bannières, on aura
80.000 soldats , dont il faut retirer
15.000 déjà portés pour Peking ; il restera
alors, soit dans les environs de la
capitale, soit près de la grande muraille.............
.......................................sH
. T o t a l . . .241,230, ou pour faire
25,980 cavaï.
21,100.
62,650.
19.000.
47,500.
65.000.
un nombre rond. ................ 242,000 caval.
Je ne donne pas ce nombre comme absolument
exact ; mais il est certain que, dans tous les lieux
où nous avons passé , nous avons vu de l’infanterie
et jamais de cavalerie ; et cela ne nous a pas
surpris , vu le petit nombre de chevaux que nous,
avons aperçus dans notre voyage. Ces animaux
sont rares dans les provinces du sud ; et s’ils le
sont moins dans le nord , ils y sont cependant
peu multipliés ; car en passant àTe-tcheou, ville
du Chan-tong très-renommée pour ses chevaux,
nous en vîmes de bons, il est vrai, mais en petit
nombre.
Chaque fois que nous avons demandé des chevaux,
nous avons toujours éprouvé des difficultés
de la part des mandarins, quoique ceux-ci ne
soient pas embarrassés pour s’en procurer, car
ils prennent ceux des particuliers. Dans le passage
entre le Tchekiang et le Kiang-sy, les officiers
de la ville eurent beaucoup de peine à compléter
le nombre de chevaux nécessaire, et les Anglois
y avoient éprouvé les mêmes embarras.
A la montagne de Mey-Iin, qui sépare le Kiang-
sy du Quang-tong, on nous donna des chevaux
de la troupe : ces chevaux , qui sont entretenus par
les soldats , sont fournis par le gouvernement,
qui les change lorsqu’ils sont vieux. Si en temps
de paix un cheval vient à mourir , le soldat est
obligé de le remplacer : le seul avantage qu’il a,
c’est de gagner du temps, et d’épargner sur sa paye’
qu’il continue de recevoir, de quoi en acheter un
autre ; mais cela ne peut durer que jusqu’à 1a revue.
Les chevaux ne sont pas beaux; ifs sont de
petite taille. Ceux même que nous vîmes chez
empereur, n’avoient ni- grâce ni maintien. Les
Chinois font grand cas d’un cheval grand et bien