
dans le Chan-tong, et soixante dans ie Petchely,
nous ne vîmes à-peu-près que le même terrain ; il
est en général se c , sablonneux et comme de la
cendre. Les pierres sont rudes au toucher , et disposées
par bancs horizontaux.
Chan-tong (Partie Or.).
Ayant suivi dans le Petchely le même chemin que
nous avions pris en allant,’ nous ne remarquâmes
aucune différence dans ie terrain, la terre est partout
iégère et comme de la cendre. Arrivés à J e -
tcheou, première place du Chan-tong, nous changeâmes
de route et prîmes au sud-est en quittant
la ville. Le terrain, quoique sec, devint meilleur ;
il est plat jusqu’à la ville de Tsy-ho-hien, c’est-à-
dire , pendant vingt lieues ; les montagnes commencent
alors et continuent jusqu’à la ville de
Y-tcheou durant l’espace de cinquante-huit, lieues.
Les pierres des montagnes ressemblent à du grès,
et se détachent par feuillets. De Y-tcheou jusqu’à
l’extrémité de la province , le terrain est plat pendant
quatorze lieues ; de distance en distance on
trouve cependant quelques hauteurs, mais elles
sont foibles.
Kiang-nan (Partie Or.).
La partie de pette province qui est avant ie
Hoang-ho, sur une longueur de trente-six lieues ,
est plate , le terrain en est léger et sablonneux.
Les rives du Hoang-ho sont argileuses et
jaunâtres ; et il paroît par la couleur de ses eaux,
que les terres qui forment les rives parcourues par
ce fleuve avant d’être à Y ang -kia-yn, sont de la
même nature que celles qui bordent le fleuve auprès
de ce bourg.
Depuis cet endroit jusqu’à l’extrémité de la province
, c’est-à-dire, pendant plus de quatre-vingts
lieues, le pays est plat à l’exception de quelques
montagnes qu’on voit aux environs de Yang-
tcheou-ipu, et de Tsin-kiang-fou. Le terrain
d’abord un peu sablonneux, devient ensuite très-
bon ; la terre est argileuse, et souvent noire et
grasse.
Tchekiang.
Pendant les cinquante lieues qu’on fait dans
cette province avant d’être à Hang-tcheou-fou, la
terre est argileuse sur un fond de glaise ; le terrain
est plat, et. Jes montagnes ne commencent
qu’aux environs de la ville. Le terrain est ensuite
plus ou, moins montueux, et continue ainsi jusqu’à
Tç|iang-chan-hien, c’est-à-dire pendant plus de
soixante lieues. Les pierres sont inclinées à l’horizon
; elles sont rudes au toucher et se détachent
par feuillets ; le sol est sablonneux, ocreux, et devient
rougeâtre comme les pierres qui composent
les collines.
DeTchang-chan-hien dans le Tchekiang, jusqu’à
Yu-chan-hien dans le Kiang-sy, on compte douze