La marée, dans les quadratures, descend peu ;
eîle baisse d’abord sensiblement, mais ensuite elle
s'arrête et demeure stationnaire jusqu’au moment
ou elle commence à monter de nouveau.
La marée, dans la rade de Macao, court du nord-
ouest au sud-est, et du nord-ouest quart nord
au sud - est quart sud : k mesure qü’on approche
de ia bouche du T ig re , elle se rapproche du nord
et finit par venir directement de C e rumb.!
Le cours de la marée est rapide dans la rade ,
et les courans qui sortent d’entre les îles sont
violens.
V ARIAT ION DE l !A IGUI L L E AIMANTEE .
C e t t e variation k Macao est de trente k quarante-
cinq minutes k i’ouest. Les missionnaires de Peking
ont avancé que l’aiguille aimantée éprouvoit des
variations dans le courant de l’année ; je n’en ai
remarqué aucune, quoique le compas de mer avec
lequel j’ai fait mes observations, fût fort grand et
bien équilibré.
F I N D E S O B S E R V A T I O N S S U R L E S C H I N O I S .
OB S E R V A T IONS
SUR LES ÎLES PHILIPPINES
ET
SUR L’ÎLE DE FRANCE.
VOYAGE à Vile de France1 et à Àianille.
; M O N voyage de Peking achevé, libre de toute
affaire, privé d’ailleurs, depuis r793, dé nouvelles
d Europe et de la c6té dé l’Inde , et-n’en espérant
aucune, puisque toute opérktion de commerce k la
Chine de la part des François étoit suspendue par
la guerre, je prisda résolution de faire un voyagé
k l’île de France, pOüreonnoître cette colonie, et
voir s il ne me seroit pas possible d’y trouverj une
occasion favorable pour aller k Manille avant de
revenir k Quanton. C ’étoit prendre le chemin le
plus long, mais i f me falloit des fonds, dont je
inanquois depuis 1793 > l’espérance de m’en procurer
, et le désir, sur-tout, dé visiter deuxcoloniéis
importantes , me déterminèrent.
Je partis donc de Wampou lé 1 3 dé janvier
sur un sloop Américain de quatre-vingt-quatorze
tonneaux, accompagné de cinq autres navires