
laquelle on a pratiqué une autre ouverture. Cet I
espace réservé entre les deux portes , sert à rassembler
la troupe ; on y voi, ordinairement un I
massi e pierres sur lequel sont placées à plat de
petites pièces de canon : cette seconde porte est
deUX esPèces : la première, l’ouverture 1
exteneure n’est pas en face de l’autre, mais sur le
cote ; et dans la seconde , les deux ouvertures sont I
directement vis-à-vis l’une de l’autre : la porte
appe ee Kouang-ning-men de la ville Chinoise à
e mg, et la porte septentrionale de Hang-tcheou- I
ou , sont de la seconde espèce. La porte triple I
est tres-rare, et nous n’en avons vu qu’une seule à I
in te eou, ville du Chan-tong. Dans cette cons-
ruction, la première et la seconde ouverture sont ■
placées comme dans la porte double de première |
espece ; mais après avoir passé la seconde' ouverture
, il faut suivre pendant quelque temps le
rempart extérieur avant d’arriver à la troisième,
qui se trouve placée dans l’alignement de la premiere
(n.° 44). L’esplanade à Kin-tcheou n’est pas
vide comme dans les autres villes , mais elle est
remplie par des casernes.
Les portes des villes n’ont point d’ornemens ;
çlles sont terminées en voûtes et pratiquées dans
épaisseur des murs. Les vantaux en sont de bois;
on les tient fermés depuis le soleil couchant jus-
qu au matin. On bâtit assez généralement des
%
.pavillons au-dessus de ces portes : ceux qu’on voit
jà Peking sont très-beaux et font un bel effet
Y n.os 4 et 10).
Le haut des murailles des villes est terminé par
ides créneaux dans lesquels on a pratiqué des meurtrières.
Je ne puis assurer si les remparts sont
garnis d artillerie; mais dans les places .pii j’ai pu
y monter, je n en ai pas aperçu une seule pièce :
j’ai vu seulement, dans certaines villes , quelques
canons placés au-dessus des portes ou dans l’enceinte
qui les précède ; et je me rappelle qu’k
Quanton, étant une fois monté dans une maison
située auprès des murailles, je distinguai dans un
petit pavillon un canon sans affût, jeté par terre et
abandonné : j’avois déjk franchi les créneaux pour
l’examiner , lorsqu’un soldat vint m’en empêcher,
et me força de me retirer.
Outre les fortifications ordinaires des villes, on
construit en dehors de petites forteresses ou sur des
hauteurs, ou dans de petites îles, ou auconfluent
des fleuves. On les garnit de canons montés sur
des massifs de pierres placés non sur le haut des
murailles, mais en bas sur le terre-plein , en avant
d’embrasures pratiquées dans l’épaisseur du mur,
et qu’on tient fermées avec des portes de bois sur
lesquelles sont peintes des figures de tigres. Les
mandarins visitent de temps en temps ces forteresses
: tous les soldats sont alors k leur poste et