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257. CHEMIN BLANC.
[N ” 2 3 7 ]
G u ü s P i n o t , P l a n t d e B r é z é , U o n e l o m b a r d e ? (G a r d ) . P l a n t d e S a l é s ?
( P r o v e n c e ) . C o m t e O d a r t .
P lN E A ir BLANC DE LA L o iR E , P l ANT d ’A n JOU , pLANT DE M a II.L É , P l a NT V o l É .
P l a n t d e C l a i r d e l u n e . Essai su r Vhisloire de la cullure de la vigne dans le
Maine-el-Loire. M . - A . B o u c h a r d .
O b s e r v a t i o n s . « Le Pineau blanc de la Loire, dont le vérilable
nom, dit M. A. Bouchard, devrait être Chenin blanc, d’après le
comte Odart, est l’un des cépages les plus cultivés dans l’Orléanais,
la Touraine et le Maine-et-Loire. C’est à lui que revient la
répulation immémoriale de nos vins d’Anjou. Dans cette contrée,
continue M. Bouchard, très-peu de viticulteurs connaissent le
Pineau de nos vignobles sous le nom de Chenin que lui ont
imposé les ampélographes, qui bien souvent se trompent. »
Nous regrettons que notre cadre restreint ne nous permette
pas de citer le fait historique que le savant seci’étaire de la Société
industrielle d’Angers publie à l’appui de la préférence qu’il
donne au nom do Pineau blanc de la Loire, fait qui ne prouve
nullement, à notre avis, que lo Chenin blanc soit un Pineau
(dénomination tonte spéciale aux cépages bourguignons), mais
qui tend au contraire à établir que le Plant d’Anjou blanc doit
être une vigne indigène de cette contrée. H nous semble donc
beaucoup plus naturel de faire porter à ce cépage le nom de
Chenin blanc adopté dans les vignobles de la Vienne, attendu que
ce nom rappelle son origine Angevine puisque, dans la Chronique
citée par M. Bouchard, il est bien établi que Denis Briçonnet,
abbé de Cormery, cherchait à améliorer ce cépage et d’autres,
sur les pentes de l’Echaudon, près son petit manoir du Mont-
Chenin. N’est-il pas fort probable que cette dénomination de
Chenin appliquée au Pineau blanc de la Loire est fort ancienne
et qu’elle lui vient du lieu où il fut cultivé par un de ses jiremiers
propagateurs ?
Outre ce motif d’adopter la dénomination de Chenin blanc, les
ampélographes en ont encore un autre plus sérieux : celui d’éviter
une confusion toujours regrettable qui pourrait faire croire, cn
adoptant lo nom de Pineau de la Loire, à une certaine affinité
entre le cépage blanc do l’Anjou et le Pineau de Bourgogne,
tandis que ces vignes n’ont enfro elles aucun caracière de ressemblance.
Que les vignerons de la Touraine appellent leur cépage
favori Pineau blanc de la Loiie ou même Plant d’Anjou, nous
n’y voyons aucun inconvénient ; mais pour les ampélographes
qui tiennent à être clairs et précis, ce sera toujours le Cbenin
blanc du comte Odart et de la Vienne.
Dans l’excellente monographie que nous avons citée plus haut,
M. Bouchard établit avec la plus grande évidence que les prétendues
variétés désignées sous les noms de Menu Pineau, Pineau
Le Vignoble.— Tome III. 12
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