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BARGINE
[N ” 2 1 2 ]
BAnaÈNE, P l a n t d e IIoN o n iE . C h . R o u g e t .
O b s e r v a t io n s . N o u s avons vu pour la première fois ce cépage
jurassien à l’exposition de raisins faite à l ’oligny en octobre 1874,
par les soins du président du Comice de cette ville. Plusieurs
viticulteurs du Jura nous firent le plus grand éloge de la Bar-
gine qu’ils croient avoir été jadis un des cépages qui ont fait la
fond et la réputation du célèbre cru de Château-Châlon, près
Lons-le-Saunier. Ne cultivant pas ce cépage et ne sachant sur
sa manière d’être que ce que m’en avaient dit mes collègues à
l’exposition de Poligny, j’ai prié l’un d’eux, M. Ch. Rouget, qui
a fait une étude toute spéciale et si consciencieuse des vignes
jurassiennes, de vouloir bien nous fournir une petite notice sur
la Bargine de Château-Châlon. Voici ce qu’il nous écrit à ce
sujet :
« La Bargine ou Bargène, que j ’ai étudiée à Voiteur, est un
cépage presque inédit. Le frère Ogérien, qui lui consacre une
très-courte notice dans son histoire naturelle du Jura (1868), est
le premier autour qui en ait parlé. L’existence de ce plant dans
les vignobles de Château-Châlon, Voiteur, Ménétrux, Blandans,
Nevy-sur-Seille, tous adonnés à la production des vins jaunes
dits de garde, dus surtout au Savagnin, paraît non-seulement
être ancienne, mais était plus importante il y a quatre-vingts ans
qu aujoiird hui. Sa plantation atteignait une proportion qui variait,
dit-on, entre un cinquième et un tiers. C’était donc et c’est
encore un cépage d’assortiment.
» Son nom de Plant de Hongrie se rattache à une tradition
qui lui prêle cette contrée pour patrie originaire et qui ferait
remonter son introduction dans nos vignobles à l’une des deux
époques auxquelles, en raison de son union avec l’empire
d Allemagne, la Frauche-Comté eut des relations plus ou moins
directes avec la Hongrie, c’est-à-dire soit au treizième siècle,
soit au seizième siècle.
212. BARGINE (JU RA ).