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Robert Hogg, parlant du Blanc de Poster, dit qu il produit un
superbe et excellent raisin de toute première qualité, un raism
qui mûrit en même temps que le Chasselas et qui lui est supérieur.
Dans nos cultures, cette maturité n’est pas aussi hâtive
que l’affirme Robert Hogg; elle n’arrive que huit ou dix jours
après celle du Chasselas, et, malgré toute notre déférence pour
le savant pomologue anglais, nous ne pouvons admettre que le
Blanc de Poster dont il fait un si grand éloge soit supérieur en
qualité à notre Chasselas doré. Si l’on admettait qu’il 1 égale
comme qualité, ce serait déjà lui faire la part bien belle ; mais
nous croyons être plus dans le vrai en disant que ces deux raisms
ne peuvent être comparés que d’une manière relative, puisqu ils
diffèrent par la forme et par le goût. Nous les considérons tous
deux comme des fruits de première qualité, mais nous donnons
la préférence au Chasselas doré chez lequel nous trouvons plus
de fermeté, une saveur plus relevée et une plus longue conservation.
C u l t u r e . La vigne Blanche de Poster est vigoureuse, assez
rustique et de moyenne fertilité. Pour donner uu développement
suffisant à sa belle végétation, il convient de la conduire en
cordon vertical ou horizontal avec des coursons pas trop rapprochés
et taillés à deux yeux. Pour cette variété, comme pour tous
les cépages à gros fruits, il faut peu charger le cep, si l’on veut
obtenir beauté et qualité.
DESCRIPTION.
n c n t d’un roux clair p assant au blanc B o a r g e . - duveteux très-lég èrement
teinté de rose violacé.
Souche vigoureuse, fertile, portant des sarments forts, m i-é rig é s, à entrenoeuds
assez rapprochés et renflés.
FenlUes sur-moyennes ou grandes, glabres et légèrement huilées su p é rieurement,
g arnies intérieu rement d ’un très-léger duvet floconneux, epars;
sin u s supérieurs un peu profonds ; le s secondaires marqués ; celui du petiole
presque fermé par le rapprochement des lobes ; pétio le long e t fort ; denture
u n peu large, in ég a le , u n peu obtuse, courtement mucronée.
G rappe grosse, conico-cylindrique, a ilée, parfois aplatie, u n peu serrée
ou serrée, portée par un pédoncule un peu long , assez fort.
G rains sur-moyens ou gros, u n peu ellipso ïdes, portés par des pédicelles
u n peu longs, assez forts ou de m o y en n e force.
P e a u épaisse, a ssez peu résistante, passant du blanc verdâtre au jaune
pa ille à la maturité qui e s t de première deux ième époque.
C h air un peu terme, un peu filandreuse, p le in e d’un jus agréable, sucré,
assez relevé.