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£52. MEILE DE BOURGOIN ( P R É S U M É )
MÈCLE DE BOURGOIN
[N ” 2 3 2 ]
Sans syn on ym e s connus.
O bser v a tio n s . — Nous croyons devoir faire suivre le nom de
Mècle de celui de la localité où se cultive ce cépage, afin d’éviter
tout équivoque entre lui et le Poulsard du Jura, qui en diffère
complètement et qui porte aussi le nom de Mescle dans quelques
vignobles du département de l’Ain. Nous tenons d’autant
plus à bien établir les différences bien tranchées qui distinguent
ces deux variétés de vignes que le D' Guyot, dans ses Etudes su r
les Vignobles de France, trompé sans doute par quelques traits
de ressemblance, a cru devoir les assimiler et les donner comme
tout à fait identiques.
En visitant les vignobles de Bourgoin, en 1873, en compagnie
de M. ’Jochon, président de la Société centrale d’Agriculture de
Chambéry, nous avions aussi pensé, à première vue, avec mon
collègue, que le Mècle de Bourgoin devait être le même que le
Mescle du Bugey, et nous étions d’autant plus portés à croire ii
cette similitude, qu’il y a entre ces deux cépages une certaine
ressemblance ; mais, après un examen approfondi, nous avons
bien vite constaté que ces deux vignes, quoique portant le même
nom, sont tout à fait distinctes. Voici, en deux mots, les différences
qui les distinguent. Le cépage jurassien a la feuille glabre
et lisse, sa grappe, d’un rouge clair, donne un vin léger, rose
foncé. Le Mècle de Bourgoin porte, au contraire, une feuille
garnie à son revers d’un duvet aranéeux ; sa grappe, à beaux
grains, d’un noir foncé, produit un vin d’une riche couleur, caractérisé
par un peu de raideur et beaucoup de plénitude.
Le Mècle de Bourgoin est très-estimé dans cette localité en
raison de sa bonne vigueur, de sa rusticité et des vins solides et