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Téoulier doit être dans les arrondissements de Grasse et de
Draguignan ; nous regrettons de n’être pas sur ce point de 1 avis
du très-sympathique président du Comice de Toulon. Selon nous,
le climat des Basses-Alpes et même des Ilautes-Alpes lui est
bien mieux approprié, attendu que ce cépage mûrit facilement à
la deuxième époque, tandis qu’il faut au climat du sud-est du
Var des vignes mûrissant à la troisième. C’est sans doute au
climat sec et brûlant de cette contrée que doit être attribué le
défaut reproché au Téoulier, par M. Pellicot, de donner des
grains peu juteux, défaut que nous ne voyons pas se reproduire
dans notre région du Centre, où le ’féoulier est aussi juteux que
le Mourvèdre et le Grenache.
Nous reconnaissons avec M. Pellicot que le Téoulier est moins
fertile que le Grenache et surtout que l’Aramon, qui tient le haut
de l’échelle de la production ; mais nous considérons le cépage
qui nous occupe comme d’une fertilité Lien satisfaisante, surtout
sur les coteaux où l’on ne peut pas viser à l’abondance. Nous
sommes en cela d’accord avec M. Joseph Blanc, vigneron de
Vaumeilh, près Sisteron (Ba.sses-Alpes), qui nous écrit; « Le
Téoulier est un plant productif dans les terrains qui lui sont bien
appropriés, s
C u l t u r e . En l’aison de son débourrement précoce , qui l’expose
aux premières gelées du printemps, le Téoulier doit être banni
de la plaine et planté seulement sur les coteaux, à une exposition
chaude et bien aérée, où les gelées de printemps ne sévissent
pas. Les sols calcaires profonds paraissent être ceux qu’il préfère.
Dans toute la région où il se cultive, on le taille à court bois sur
souche basse, d’après la méthode provençale.
D E S C R I P T IO N .
BourgoonncmeiK très-cluvctcux, passant du roux clair au blanc légère-
men t rosé ou violacé.
' S o i ic l ic vigoureu se et rustique.
Sarnicntii uü peu traînants’, de m o y en n e force, à en tre-noe uds assez
d istan ts. ■ c ■ ’
F e u i l l e s m o y en n e s ou so u s-m o y en n e s, tou rm en té e s, p an o is parsemées
de filaments duveteux sur la face supérieure, g arnies inférieu rement d un
duvet aranéeux, court entre les nervures; p oils courts e t peu sen sib le s sur
l e s nervures principales; sin us supérieurs bien profonds, presque fermes;
le s secondaires assez profonds, ordinairement ouverts; sin u s pciiqlaire
presque fermé ou étro it; denture a ssez profonde, large, courtement acummee.
O r a p p c m o y en n e , un peu serrée, c y lin d r ico -con iq u e , portée par un
pédoncule un peu grôle, de m o y en n e longueur.
Cirain.s m o y en s, presque globuleux ou lég èrement ellipso ïdes, portés par
des p édicelles assez lo n g s, pou fo rts, se tein tan t de rouge à leur point
d’a ttache au g ra in , lors de la maturité.
V e a u ép a isse , r é sistan te , d’un beau noir pruiné à la m a tu r ité , qui e st de
deu x ième époque.
C h air ferme et cependant ju teu se , à saveur s im p le , assez sucrée, agréable*