
i l ■; Y r
1 1 .,.
I.'
I
k
hf f
’ y: i!
ii
Y /
L ; .
Il H
[N» 2 2 6 ]
M a y o r c a i n , Bohme.yc, P l .i n t d e M a r s e i l l e . A . P e llico t.
M a y o r q u e n . Comte Odart.
D amas dl.ahc. Jardin botanique de Dijon.
O bserva tions. N ous avons tiré, il y a plusieurs années déjà,
du Jardin botanique de Dijon, le Damas blanc que nous avons
reconnu absolument semblable au Mayorquin de notre très-obligeant
correspondant du Yar, M. André Pellicot, chez qui nous
avons admiré cetle magnifique variété.
Assez répandu aux environs de Marseille et quelque peu dans
le Yar, ce raisin est peu ou point employé pour la vinification ;
il se cultive pour la table et surtout pour faire des raisins secs ,
Panses du Midi, raisins confits du commerce. Comme tous les
raisins à grande grappe et à gros grains, le Mayorquin demande
une somme de chaleur assez considérable pour accomplir sa
maturité. Dans nos régions du Centi-e de la France , il ne mûrit
bien que dans les années chaudes, dans des terrains secs et à
bonne exposition. Dans ces conditions, nous favons récolté bien
doré et presque aussi bon que dans le Midi. Nous ne saurions
toutefois conseiller la culture en grand de cette variété dans les
régions du Centre ou du Nord ; ce n’est que dans nos vignobles
de l’extrême Midi qu’on pourra chaque année en obtenir un bon
ot beau produit. Là où sa complète maturité ne peut s’accomplir
qu’exceptionnellement, on devra se contenter d’en cultiver quelques
pieds en espalier.
c< Cette vigne, qui acquiert, dit M. Pellicot, les plus grandes
proportions et dont la souche dépasse en grosseur celles du Co-
lombaud, du Grenache et de maints autres forts cépages, affectionne,
comme les Clairettes, les terrains é le v é s , les terrasses
(restáñeos), les murs étagés sur les coteaux. Elle y dure assez
longtemps, y produit bien, et si les raisins qu’elle développe,
quoique encore très-volumineux, n’ont pas la fabuleuse grosseur
* 2 2 6 , MAYORCAIN