
A.\
. i ^
i
/,(’ / Uf/io/)/e
fL ^
l ' t - . ,
h
i l ' u
m
I» k
f
Ü1 "Il
: ki
. 'ppCür-.piTii, ChrofiLoluh Ga^bv'B'ci^bîs
215. FOLLE BLANCHE OU PICPOUL ( GERE )
FOLLE BLANCHE
[N" 2 1 5 ]
F ol ou Fou, E nka o ea t , E n k a o e a d b , E n r a q é , E n r a o h a t , P la n t d e D ame ,
P la n t M a d am e , P la n t d e M a don e , T a l o s s e , C h a l o s o u G r o s s e Gh a l o s se ,
PiGPOUT, P icp o u iL L E BLANC, BouiLLON, B.EB.AUCHE, daus la Glroude, le s Gha-
rentes, le Gers, le L ot-et-Garonne, la H au te -Y ien n e . D u pr é d e S a in t -M a u r .
G r o s se B l a n q u e t t e . Ju le s S e il l a n .
O b s e r v a t io n s . N o u s pourrions encore ajouter à ces synonymies
celle de Petit Mielleux ou Ortlieber et celle de Furterer, si nous
devions nous en rapporter à Stolz, auteur de Y Ampélographie
Rhénane, qui confond, à tort selon nous, ces trois variétés que
nous considérons comme distinctes. Nous pouvons du moins
certifier de la manière la plus positive, après avoir revu nos
souches de collection, que l’Ortlieber, Petit Mielleux, Petit
Rauschling, Knipperlé de l’Alsace, diffère complètement de la
Folle blanche des Charentes. Il suffit de signaler la feuille profondément
ou assez profondément sinuée de la première variété
avec les nervures rouges à la face supérieure, et la forme presque
orhiculaire de la seconde avec une teinte d’un vert foncé uniforme,
pour faire distinguer facilement l’un de l’autre ces deux cépages.
Quant à la seconde synonymie, nous ne la voyons adoptée ni peir
Babo, ni par Trummer, ni par les autres ampélographes allemands
; aussi nous la tenons pour fort douteuse. C’est par une
erreur évidente que le comte Odart considère le Colombard cha-
rentais comme la même variété que la Folle. Dupré de St-Maur,
Clément Prieur et nos correspondants des Charentes tiennent,
au contraire, ce cépage pour tout différent de la Folle blanche,
et nous partageons tout à fait leur avis.
Plusieurs de nos devanciers, le comte Odart entre autres,
donnent comme des variétés distinctes de cette dernière la Folle
jaune et la Folle verte ; nous n’adoptons pas du tout cette manière
de voir, et la culture que nous faisons depuis de nombreuses
années de ces trois prétendues variétés, dans des conditions
identiques, nous a prouvé jusqu’à l’évidence que ces trois
nuances différentes ne constituent pas du tout des variétés et ne
sont que des variations sans persistance dues au choix des boutures
et surtout au sol et à l’exposition.
t . ■