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BIBIOLA
[¡N' 258]
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Chramoàût: GSeper&/né
Sans syn on ym e s connus.
O b ser v a tio n s . Depuis plus de dix ans nous cultivons ce cépage
italien, que nous devons à l’inépuisable obligeance de notre
excellent correspondant et ami M. le obevalier de Rovasenda, le
seul auteur italien qui ait mentionné cette variété, le seul qui
paraisse la connaître. Malgré toute l’estime que le savant ampélographe
piémontais nous a paru avoir pour cette vigne, il ne
fait que la mentionner, dans son Essai d’Ampélographie u n iverselle,
comme un cépage cultivé dans les vignobles de Saluces,
et nous ne trouvons dans ses autres écrits aucune appréciation
sur cette variété ni aucune indication sur sa culture. Nous n’en
sommes pas moins persuadé que la Bibiola serait une excellente
acquisition pour tous les vignobles qui cultivent des vignes
de première époque tardive. De tous les cépages italiens que
nous avons étudiés dans nos colleotions, c’est sans contredit
celui qui a le mieux réussi, celui que nous cherchons le plus
à multiplier et que nous recommandons le plus à nos connaissances
pour les vignobles de première et de deuxième époque
de maturité. Plus vigoureuse et plus fertile que le Gamay, cette
vigne piémontaise s’épuiserait moins vite, et à poids égal de
raisin donnerait une plus grande quantité de moût, parce que
ses grains sont d’un tiers plus gros que ceux de notre cépage.
N’oublions pas de dire que cette plus grande production ne
s’obtiendrait vraisemblablement qu’au détriment de la qualité,
attendu que la Bibiola donne un moût moins riche que celui de
notre cépage beaujolais, mais assez riche cependant pour pro-
duire un bon vin d’ordinaire.
Un peu plus tardif que le Gamay, la Bibiola mûrit presque
aussitôt que le Côt ; elle serait contemporaine de maturité avec le
158, BIBIOLA.