
PAUGAYEN
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Sans synonymes connus.
O b ser v a tio n s . Voilà encore un cépage de la Drôme dont il
n’est fait aucune mention dans les auteurs qui ont écrit sur la
vigne, et cependant cette variété se cultive en grand dans les
vignobles du Diois et des environs de Saillans. C’est que jusque-là
les ampélographes se préoccupaient surtout des cépages qui
produisent nos vins en renom, dédaignant les variétés de raisins
dont on n’obtient que des vins d’ordinaire ou des vins communs.
Nous cherchons, au contraire, à signaler et à faire connaître
toutes les variétés qui peuvent produire en abondance des vins
solides et de saine consommation, sans nous inquiéter si elles
pourraient donner des vins fins ou si elles ont acquis le droit de
figurer parmi les plants nobles. Si ces derniers doivent être
conservés avec un religieux respect et plantés dans les sols les
mieux appropriés, les seconds ne méritent pas moins d’être
multipliés en grand partout où ils peuvent prospérer pour fournir
le plus largement et le plus économiquement possible une boisson
saine et fortifiante. C’est à ce point de vue que nous publions le
Paiigayen.
K On distingue, nous écrit notre excellent correspondant de la
Drôme, deux Paugayen, le petit et le gros ; le petit est beaucoup
plus productif, parce qu’il est moins sujet à la coulure. » Pour
toute personne qui cherche à se rendre compte des causes qui
déterminent la coulure du raisin, il est incontestable qu’une
souche très-vigoureuse, qu’un cépage qui court au bois, selon
l’expression de nos vignerons, sera toujours plus exposé à couler
qu’un pied moins fort, moins gros, de la même variété, poussant
modérément. Il nous semble probable, d’après ces considérations,
que le gros et le petit Pougayen ne sont qu’un seul et
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