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275, PASSERILLE BLANCHE
PASSERILLE RLANCIIE
[N° 2 7 5 ]
i syn on ym e s connus.
O bserva tions. A plusieurs reprises, nous avons reçu de nos correspondants,
sous le nom d'Ulliade blanche (pour Boudalès, ou Cin-
saou, ou Passerille blanche), des variétés qui nous ont donné assez
souvent des raisins noirs, mais jamais un raisin blanc ressemblant
en tous points, sauf la couleur, au Boudalès noir qui nous arrive
du Midi sous diverses dénominations, quelques jours après les
Chasselas. Malgré toutes nos recherches, nous n’avions pu découvrir
le vrai Boudalès blanc, lorsqu’en 1878 noire très-obligeant
correspondant de la Drôme, M. Agénor Boche, nous adressa, avec
une nombreuse collection de raisins du Diois, une variété blanche
sous le nom de Passerille, que l’on aurait pu prendre de prime
abord pour un vrai Boudalès blanc, tant elle se rapproche, par
beaucoup de caractères, de cet excellent raisin noir. Comme ce
dernier, le raisin de la Passerille blanche est ferme, bien juteux,
bien sucré, agréablement relevé. Sa grappe diffère de celle du
Boudalès noir par un peu plus d’ampleur et par des grains plus
longuement olivoïdes et de maturité un peu plus tardive ; ses
feuilles, plus grandes, sont plus duveteuses ; sa souche est plus
vigoureuse, presque aussi fertile ; ses sarments plus forts et plus
allongés.
Cette belle variété blanche nous semble devoir éveiller l’atten-
tion des viticulteurs qui se livrent à la culture des beaux et bons
raisins de table pour l’expédition. La fermeté de sa grappe, la
peau épaisse et bien résistante de ses grains permettront de
l’expédier, même à maturité complète, sans que l’on ait à craindre
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