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C ulture. Dans nos cultures, le Pionc, que nous avons reçu des
environs de Libourne sous le nom de Hère, s’est toujours montré
rustique, d’une bonne vigueur et d’une fertilité très-satisfaisante,
même à court bois. Ce serait une variété reoommandable pour
nos vignobles du Centre si sa maturité n’était aussi tardive. Le
Pienc, dit M. Jules Seillan, se cultive en hautins dans le Gers et
se conduit sur quatre bras. Si nous devons en juger par les
échantillons de ce raisin qui ont fructifié dans nos collections, ce
cépage pourrait se cultiver tout aussi avantageusement et à
moins de frais sur basse tige et à court bois ; sa culture, dans ces
conditions, nous a toujours donné les meilleurs résultats.
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DESCRIPTIO^'.
B ourgconacment un peu duveteux, d’un blanc grisâtre, teinté de rose
sur les folioles.
S o u e h c très-vigoureuse, très-fertüe.
SarüsicBts de couleur foncée, m i-é rig é s, à entre-noeuds assez longs.
FcuiUf^s sur -m o y en n e s ou grandes, à peu près lis s e s supérieurement,
garnies inférieu remeat d’un duvet assez compacte ; sin u s supérieurs assez
profonds et fermés ; les secondaires peu ou point marqués ; celui du pétiole
fermé; pétiole long et assez fo rt; denture large, peu profonde, peu aiguë,
courtement mucronée.
t ir a p p e m o y en n e ou un peu sur-m o y enne, cylindrico-conique, serrée ou
a ssez serrée, portée par un pédoncule court et fort ou très-fort, lign eu x à la
partie attachée au sarment (caractère qui lui a fait donner le nom de
Queufort).
Grains m oyen s ou un peu sou s-m o y en s, globuleux, portés par des pédic
e lle s un p j ’u courts et assez forts.
P e a u uu peu épaisse, résistante, d’un noir bleuâtre bien pruiné à la
maturité qui e st de troisième époque.
C ba ir jutouse, assez sucrée, relevée par une saveur particulière.