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PIENC (GERS)
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P iE N C ou P iE C , H e i i b a s t , G r a n d o t P e t i t H e r r a n t , P e t i t M o u r a s t e l ,
Q u e o f o k t . Topographie des vignobles du Gers. J . S e i l l a n .
PiEK, La H è r e , H è r e , Nom p r ü n . B o i s (d r o i t . Manuscrits de Dupré de
Saint-Maur.
O b ser va tion s . M. Jules Seillan trouve une certaine analogie
entre le mot Pieno et celui de Pineau ; il pense que le premier
pourrait peut-être dériver du second. Cette étymologie nous
semble très-problématique ; mais ce qui est certain, c’est que le
cépage du Gers que nous décrivons ne peut avoir aucune espèce
de parenté avec la vigne qui produit les grands vins de la Bourgogne.
Ces deux variétés diffèrent complètement l’une de l’autre
par le port, par les caractères botaniques et surtout par l’époque
de maturité qui est tardive chez la première et précoce chez la
seconde.
« La culture du Pieno, nous écrit M. Jules Seillan, est très-
ancienne dans les vignobles du département du Gers, dans le
Condomois, dans tous les cantons où la vigne est cultivée en
hautins, puis dans les vallées de l ’Adour, dans celles de l’Arros
et du Bouès, dans les vignobles de Miclan, de Madiran et du
Bigorre. Il gagne à être mélangé à certains cépages dans des
proportions telles qu’il n’entre pas pour plus d’un sixième dans
la confection du vin. Il assure sa conservation et lui donne de la
couleur et de la force. Ce cépage robuste mûrit tard, avec le
Mansenc ou ’Lanat ; le vin qu’il produit seul et sans mélange est
caractérisé par un goût particulier très-prononcé. Son raisin déposé
au fruitier se conserve très-longtemps et n’est pas sans
mérite. C’est à tort qu’on délaisse celte variété dans les nouvelles
plantations ; sa grande disposition à être atteinte de l’oïdium est
sans doute la cause du peu de faveur dont elle jouit aujourd’hui.
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219. P IENC (G E R S ).