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OPORTO
[N “ 2 6 0 ]
Sans syn on ym e s connus.
O b ser v a tio n s . N ous ne trouvons dans les auteurs américains
aucun renseignement sur l’origine précise de ce cépage, mais
tous s’accordent à reconnaître qu’il est d’origine américaine et
non d’Europe, comme pourrait faire croire le nom qui lui a élé
appliqué. Dans le Catalogue illustré de MM. Bush et Meissner,
nous voyons que l’Oporto est considéré par deux habiles viticulteurs
américains, MM. Fuller et Ilusmann, comme une variété
de peu de valeur au point de vue de la production, tandis que le
gouverneur R. W. Fumas de Nebroska en fait le plus grand
éloge et dit qu’il en obtient en quantité d’excellents produits.
Il est probable que ce viticulteur possède un sol fort bien
approprié à l’Oporto et qu’il lui applique une taille bien en
rapport avec sa manière de végéter et do produire, attendu que
nous n’avons jamais obtenu de cette variété de vigne, malgré
tous les soins que nous avons pu lui donner, qu’une faible production
de raisins qui nous semblent peu propres à donner des
vins de qualité, quoi qu’en dise le gouverneur américain, plus
grand appréciateur que nous sans doute de la saveur foxée de
son raisin indigène.
En France, l ’Oporto ne peut être recommandé que comme
porte-greffe. Son introduction, qui remonte dans nos vignobles
du Midi à 1873 et 1874, a permis d’apprécier sa résistance sur
plusieurs points et l’on s’accorde généralement à le reconnaître
comme une variété très-recommandable que l ’on peut employer
avec succès pour la reconstitution de nos vignobles. Nous citerons
entre autres l’expérience de M. J. Ganzin, viticulteur distingué
du Yar, qui nous a affirmé à plusieurs reprises la parfaite résistance
de ce cépage, depuis plusieurs années, dans son vignoble