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ANAÜASAOÜIÏI BLANG (CAUCASE)
[N ” 2 5 4 ]
Variété inédite et sans syn on ym e s connus.
OtîSERVATioNS. Ce cépage faisait partie d'un envoi do vignes
que nous fit en J868 un de nos compatriotes, SI- le baron de
Longueuil, fi.vé depuis plusieurs années dans le Caucase, aux
environs de Tiflis, et s’y occupant de la culture de la vigne.
Blalgré un trajet d’assez longue durée, toutes les variétés nous
arrivèrent parfaitement bien conservées et tontes réussirent
très-bien de bouture. Les plus hâtives à la production nous donnèrent
des fruits dès la première année, les moins fertiles à la
qualrième. Nous devons en excepter l’Anadasaouri noir qui
périt dès sa seconde année de plantation et dont nous n’avons
pas pu voir le fruit. Les premières descriptions que nous avons
prises sur la feuille et le bourgeonnement de cette variété noire
nous donnent â croire que ce n’était pas seulement une simple
variation de l’Anadasaouri blanc, par un changement de couleur
dans le grain, mais bien une variété tout a fait distincte.
L’Anadasaoiiri blanc diffère un peu par son port de la plupart
des vignes caucasiennes dont la végétation rappelle assez celle
de nos lambrusques ou vignes sauvages. Ses sarments sont
moins traînants, moins divariqués et un peu plus érigés. L’aspect
général de ce cépage semble indiquer qu’il est le résultat
d’une amélioration obtenue par le semis et par la culture, amélioration
qui ne lui a rien fait perdre cependant de la vigueur,
de la rusticité, de la bonne et longue conservation de la grappe
sur le cep, même par les temps les plus contraires, qualités qui
caractérisent la plupart des vignes natives du Caucase.
La maturité tardive de ce cépage rend sa culture impossible
ou peu proflfable dans les vignobles où se cultivent les variétés
de première et môme de deuxième époque. Son raisin ne peut