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bois et son raisin mais encore la fait périr, on devra la cultiver
en espalier sur uu terrain seo et chaud et l’abriter par un avant-
toit ou par un paillasson que l ’on pose en haut et en avant du
mur, depuis le commencement d’avril jusqu’au moment où le
raisin commence à mûrir. Une expérience de plusieurs années
nous a donné la certitude qu’en mettant à l’abri de la pluie et
dos brouillards les vignes, même les plus sujettes à l’antbraonose,
on les préserve complètement de ses ravages.
CcLTURE. La Laorima di Maria, outre les défauts que nous
venons de signaler, en a encore un autre, celui d’être peu fertile,
surtout si elle est taillée à court bois sur souche basse ; ce défaut
est d’ailleurs commun au plus grand nombre des cépages à
grosses grappes formées de gros grains ellipsoïdes. Pour obtenir
de tous ces cépages, en général, une production convenable, il
faut absolument les conduire en cordons horizontaux ou verticaux
et choisir toujours, soit pour les coursons, soit pour les
longs bois, les sarments qui ont porté les plus beaux fruits. On
sera d’ailleurs largement dédommagé de toutes ces précautions
et de tous ces soins par la récolte de magnifiques et excellentes
grappes. La dénomination italienne de Lacrima délia Madonna,
de Laorima di Maria, qui nous paraissent être une des plus
hautes expressions de qualité que l’on puisse donner à un raisin,
ne nous semble pas exagérée.
D E S C R I P T IO N .
Bourgeonnement d’un roux verdâtre, peu duveteux, passant au vert
jaunâtre brillant et glabre ou presque glabre sur les jeunes feu illes.
Sonehe vigoureuse, craignant les ge lé e s d ’hiver.
Sarments gros, érigés, à m o elle très-développée, à en tre-noe uds distants,
très-sujets à l ’anthracnose.
Feuilles grandes, d’un vert un peu foncé, glabres sur le s deux faces ;
sin u s supérieurs peu profonds; les secondaires à p e in e marqués ; cului du
p étio le ouvert ou un peu ouvert ; denture large, assez profonde, lég èrement
obtuse e t brusquement mucronée ; pétio le long, très-fort, souvent aplati,
teinté de vio let, nervures légèrement violacées à leur point d ’attache au
Grappe grosse, lâche, a ilée, obtuse ou souvent tronquée, portée par un
pédoncule long, uu peu mince.
Grains gros, o livoïdes, portés par des pédicelles assez forts.
Peau épaisse, assez résistante, d’un jau n e un peu doré à i a maturité, qui
e st de troisième époque un peu tardive.
Chair ferme, croquante, sucrée, à saveur simple.