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T é o u l i é , P l a k t d e P o k t o , a . P e l l i c o t .
Geand Téodliee, Plakt Düfode, Masosoübn, Plant de M.ikosqüe, comte
Oïlart.
T e i k t u e î e r T é o d l i e e , docteur Fru c liie r, de D ign e .
B e ü n .
O b s e r v a t i o n s . Le synonyme de B ru n , que nous ajoutons à
ceux indiqués p a r nos devanciers ou nos o o rrespondanls, nous
semble certain si la vigne que nous avons reçue sous ce nom a
été exactement étiquetée p a r nos correspondants. Celui de
Manosquen ou Plan t de Manosque vient do ce que ce plant est
cultivé en g rand aux environs de la petite ville de ce nom ; quant
à celui de Plan t Dufour, c’est sans doute le nom d’un de ses
prop ag a teu rs. La dénomination de T e inturier Téoulier, que nous
a indiquée M. le docteur Fru ch ie r, po u rra it faire croire que cette
variété est à ju s ro u g e , mais il n ’en est r ie n ; ce ju s est au
contraire complètement incolore et l’épithète de T ein tu rie r doit
indiquer seulement que la pellicule de ce raisin est très-riche en
matière colorante. Le nom de Plan t de P o rto , en usage à
Marseille , d’après M. P e llic o t, semblerait indiquer une origine
p o rtu g a ise , ce qui nous semble douteux. Parmi les variétés assez
nombreuses que nous avons reçues du P o r tu g a l, nous n en
trouvons aucune qui se rapproche du Téoulier, et M. le comte
do Villamaïor, dans sa grande Monographie des vignes p o rtu gaises.
ne d é c r it, c ro y o n s-n o u s, aucune variété qui puisse être
assimilée h celle que nous décrivons.
Le comte Odart donne comme une variété distincte du Téoulier
le P e tit Téoulier ou Pe tit Plan t Dufour. P o u r n o u s , ce dernier
n ’est qu’une variante sans fixité qui diffère parfois du type p a r
une fertilité ou une végétation m o in d re , mais qui ne doit pas
être considérée comme une variété proprement dite. Le même
au teu r relève avec raison l’e rre u r de Chaptal qui fa it, à to rt, le
'Téoulier synonyme du P in e a u , sans doute parce que ce savant
n ’avait pas ou sous les yeux deux échantillons bien authentiques
de chacun de ces cépages ; les caractères qui les distinguent sont
trop apparents et trop tranchés po u r qu’on ne les reconnaisse de
suite à première vue. M. Pellicot pense que i’babifat favori du
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