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M. John Paget, lo savant et si obligeant viticulteur hongrois à
qui je dois de nombreuses et fort intéressantes communicaliona
sur les cépages de la Transylvanie et do la Hongrie.
Parmi nos Collaborateurs fiançais, deux sont morts : M. le
docteur Tripier et M. Pellicot, président du Comice agricole do
Toulon, auteur du Vigneron provençal. Nous devons au premier
des recherches sur les cépages du nord-est de la France et des
notes sur plusieurs vignes de grande cullure de l’Algérie ; au
second, dont l’estime et l’amitié nous ont grandement honoré,
nous devons à peu près tout ce que nous avons publié sur les
vignes de la Provence.
Pour les vignes du Jjanguedoc, nous avons largement puisé
dans le Traité sur les Vignobles du m id i de la France, par
M. Mares et dans les monographies de M. Henri Boiischct de
Bernard, le créateur de nombreuses variétés de vignes à jus
rouge.
M. Agénor Roche et M. de Mortillet nous ont adressé de précieuses
notes, le premier sur les cépages de la vallée de la
Drôme ; le second sur les vignes de la vallée de l’Isère. Pour la
Savoie, nous avons trouvé un infatigable collaborateur dans
notre excellent ami et correspondant, M. Pierre Tocbon, auquel
est venu se joindre M. le baron Porrier de la Bathie.
Les vignes du Jura ont été décrites par M. Ch. Rouget, l’am-
pélograpbe franc-comtois qui connaît si bien tous les cépages
de sa contrée. Nous n’avons eu à ajouter à son travail que quelques
considérations générales.
Dans le sud-ouest, nous avons eu le précieux concours de
M. de Vivie et de M. Jules Seillan. Le premier nous a fourni do
nombreuses notes sur les vignes du Lot-et-Garonne et du
Bordelais, le second sur colles du département du Gers dont il a
donné les synonymies dans sa Topographie des vignobles d u Gers
et de l'Armagnac.
Je ne dois pas oublier qu’à côté du concours si utile de nos
Collaborateurs nous avons eu celui non moins indispensable do
nos Abonnés. Gràoe à leurs souscriptions, nous avons pu couvrir
une partie des frais considérables qu’entraîne toujours une
publication avec planches coloriées. Ces ressources, hélas !
étaient insuffisantes et nous avons dû réclamer l’appui et le
secours de l’Etat qui ne nous ont pas fait défaut. Les nombreuses
souscriptions dont le Ministère de l’Agrioullure a bien voulu
honorer notre publicalion ont été pour nous une haute recommandation
; elles nous ont permis d’entreprendre et de mener à
bien une oeuvre dont nous ne pouvions jamais attendre aucun
prolit : une main généreuse qui veut rester inconnue est venue
faire le reste.
Je dois aussi l’expression de ma gratitude toute particulière à
la Société des Agriculteurs de France, dont les subventions m’ont
permis de parcourir et d’étudier les vignobles de la vallée du
Rhône, du Var; ces généreuses allocations témoignent du haut
intérêt que cette grande Société portait à la publication du
Vignoble.
Que tous nos Collaliorateiirs, que nos Abonnés et nos Bienfaiteurs
reçoivent ici l'expression bien sincère de nos remercîmenls
et de toute notre reconnaissance pour l’estime, la confiance et la
bienveillance dont ils ont bien voulu nous honorer.
Je ne saurai dire adieu ni aux uns ni aux autres.
En terminant le Vignoble dans les limites et au ferme indiqués
d’avance, je suis foin de croire que cette oeuvre soit complète. Je
sais trop au contraire combien est vaste le champ d’exploration
des cépages, pour croire que nous ayons pu le parcourir en
entier. Si les vignes les plus connues ont été pour la plupart
décrites darfs le Vignoble, il reste encore, même en France, bien
des vignobles inexplorés au point de vue ampélographique, si
j en juge par des excursions faites dans plusieurs de nos départements
vinicoles où j ’ai trouvé des variétés très méritantes,
jusque-là inédites et inconnues hors du lieu où elles se cultivent.
J espère arriver à connaître les cépages de ces vignobles inexplorés
soit en les étudiant moi-même sur place, soit en recevant
de mes correspondants ces variétés non décrites. Si je ne puis
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