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162 PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE X
une concepLion vraie des groupes naturels, dont les unités
sont ordinairement dispersées. Je les vois citer de
plus en plus les auteurs qui ne sont pas de leur pays.
Ils ne justifient peut-être pas toujours avoir cherché et
comparé toutes les formes des diverses contrées, mais
l'impulsion est donnée dans ce sens et l'exemple sera
probablement suivi de plus en plus. Ce qui reste à faire,
pour diminuer les inconvénients de la méthode, c'est
d'étudier les groupes difficiles au moyen des groupes
supérieurs dont ils ne constituent qu'une partie. Je
doute, en effet, qu'on puisse bien comprendre les Ilieracium
sans étudier beaucoup les Composées, les Rosa
sans les Rosacées, etc. Ce n'est pas, je le répète, en
rétrécissant le champ de l'observation qu'elle devient
meilleure. Pour apprécier l'importance des variations
dans une famille il est utile de ne pas concentrer son
attention sur un seul genre. Il convient même d'avoir
appris, par d'autres travaux, à juger de la diversité de
valeur des caractères selon les familles. La meilleure
préparation pour étudier des genres hérissés de difficultés
serait de commencer par faire une ou deux monographies
de groupes moins difficiles, car il faut savoir
marcher au grand jour et dans de grandes routes
avant de se hasarder dans les chemins obscurs et dangereux.
DESCRIPTlOiNS DE FRAGMENTS DE GROUPES NATURELS 163
ARTICLE II
FRAGMENTS ISOLÉS EN VUE DE CERTAINES APPRÉCIATIONS
OU PAR DES RAISONS DE BIBLIOGRAPmE.
Les plantes officinales, tinctoriales, textiles, etc., de
même que les plantes cultivées au point do vue agricole
ou dans les jardins, sont détachées de leurs groupes
naturels par des raisons étrangères à la science, qui
tiennent de l'arbitraire ou du hasard. Leur description
présente des difficultés à cause de l'absence des termes
de comparaison qui expliquent les analogies naturelles
et les différences. Cela oblige les auteurs à entrer dans
beaucoup de détails sur chaque espèce, pour suppléer aux
caractères de familles, genres et subdivisions de genres
qui font plus ou moins défaut. S'ils comprennent bien la
nature de leur travail ils se rattachent aux monographies
et aux ouvrages généraux dans lesquels on a
considéré l'ensemble des groupes. Ce n'est pas dans des
descriptions isolées qu'il convient d'innover sur la nomenclature
des espèces ou la division des genres. On
s'exposerait à bien des erreurs. Le mieux est, dans ces
trcivaux fractionnés, de s'étendre sur les points de vue
spéciaux, tels que les propriétés médicales ou économiques,
la culture, etc. On doit aussi se donner de la peine
pour que les noms de plantes soient exacts et s'accordent
avec ceux des ouvrages scientifiques.
A cet égard il y a de bons exemples dans diverses
catégories. Pour les plantes officinales l'ouvrage de Bei'g
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5 p.,
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