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332 PREMIERE PARTIE — CHAPITRE XXVI
définitions primitives à\m auteur tel que do Gandollc,
qui a publié lui-même une quantité de descriptions et
que d'autres ont imité.
Depuis quelques années, il s'est introduit, ou Ton a
essavé d'introduire dans rusaeeiine multitude de noms t/ o
d'organes, dont le sens n'est pas facile à constater. Les
traités spéciaux d'anatomie de MM. Sachs (1) et de
Bary (2), donnent des explications savantes et détaillées
plutôt que des définitions. Un autre ouvrage contient
aussi des explications plus que des définitions,
mais il est précieux pour les lecteurs français, anglais
ou italiens, parce qu'il indique ]es noms allemands,
avec les noms latins et français des organes ou soidisant
organes; je veux parler de :
Duchartre, Éléments de botaniqîùe, 1 vol. in-8°, 2®édit.,
Paris, 4 877.
En anglais, on trouve de véritables définitions, par
ordre alphabétique des mots, dans l'ouvrage récent de :
Asa Gray, Botanical Text-booh, I vol. in-8^ 6° édit.,
New-York, 1879.
Quant à la nomenclature des groupes, si Ton veut se
conformer aux usages de la grande majorité des botanistes
et aux nécessités imposées par la loi de priorité,
il est indispensable de consulter le recueil recommandé
par le Congrès international de botanique de 1867. Il
est intitulé :
Lois de la nomenclature hotariique adojotées par le Congrès
international de botanique tenn en août 1867;, suivies
d'une édition de Vintroduction et d%i commentaire, etc.,
(1) Sachs. Lehrluch der Botanihy 1 -vol. in-8^. — Traduit en français par
Van Tieghem; et en anglais.
(2) De Bary. Vergleichende Anatomie der' Vegetationsorgane. 1 vol.
1877.
.IVRES AUXILIAmCS PLUS OU MOINS UTILES 333
par Alpli. de Gandolie, 64 pages in-8^ Cxejieve, Bale
et Paris, 1867. — Une traduction en anglais a été publiée,
en 1868, chez Reeve et à Londres ; et une en
allemand, chez Georg, à Genève et Baie.
Quelques critiques ont été faites, à tort ou à droit,
depuis la discussion, très sérieuse, du Gongrës ; mais
elles portent sur certains points seulement, et Fensemble
est toujours conforme aux usages des principaux
descripteurs.
Ouvrages à consulter de temps en temps.
Pour éviter de longues recherches et des erreurs, il
est toujours utile de consulter les bibliographies, c'està
dire les catalogues plus ou moins complets des publications
existantes.
Le meilleur ouvrage dans ce genre est :
Pritze], Thesaurus littérature lotanicoe, 1 vol. in-4o,
Lipsise, 1851; édit. 2, in-4o, Lipsiae, 1872-1877.
L'auteur, qui était d'une exactitude remarquable,
s'est donné une peine infinie pour être complet (1).
Les ouvrages sont énumérés, d'abord d'après l'ordre
alphabétique des auteurs, et ensuite d'après leur nature
et leur date. G'est une ressource précieuse, quelle que
soit la partie delà botanique dont on s'occupe; seulement
les mémoires dans les collections académiques et
les articles de journaux ne s'y trouvent pas. On est donc
obligé pour ceux-ci de recourir à des ouvrages plus
(1) Je puis le certifier mieux que personne, parce qu'il a mis trois mois à
noter les livres de ma bibliothèque, après avoir déjà travaillé dans les grandes
bibliothèques de l'Allemagne.
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