PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE XXVII
(I vol. in-foL, Prague). Adolphe Brongniart
prélude par des opuscules (1821-22), à son
Histoire des végétaux fossiles (in-4°, 1828-37).
1819. Turpin publie les premiers diagrammes, soit
plans liguratifs de fleurs (Mém. du Muséum,
vol. Y, pl. 30, 31). Ce procédé, employé souvent
par do Candolle (Mém. du Mus., v. VI, et ailleurs)
a pris ensuite une très grande importance
(Lemaout et Decaisne, Traité de botanique ;
Eichler, Bliltliendiagramme, etc.).
1822. Schouw [Grimdtraek Plante-geo graphie, traduit
en allemand en 1823) rédige le premier ouvrage
général de Géographie botanique, après les
observations détachées ou mémoires sur des
points spéciaux de Linné, Gmelin [Fl. sihir.),
de Candolle [Fl. fr. et Mém. d'Arcueil), Humboldt,
Rob. Brown et Wahlenberg.
1823. Amici perfectionne le microscope et emploie la
camera lucida {Osserv. microsc., Modène). On
fabrique en même temps de bons micromètres,
x^dolphe Brongniart profite, un des premiers,
de ces moyens perfectionnés d'observation, et
fait de grandes découvertes sur le pollen et la
fécondation {Ann. sc. nat., 1827), et sur le tissu
intérieur des feuilles {ibid., 1830). Depuis ce
temps des améliorations incessantes aux microscopes,
à la manière de préparer les objets,
de les modifier chimiquement et de les dessiner,
ont imprimé une marche rapide au progrès
des découvertes, surtout dans les divisions
de l'anatomie et de la Gryptogamie.
1823-1830. Plusieurs botanistes reviennent de pays
lointains avec de grandes collections de plantes
RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE 349
Sèches, qui deviennent des types et des moyens
de preuves par le moyen de distributions faites
assez en grand, quelquefois avec des numéros.
Burchell, en 1820, a été peut-être le premier
qui ait distribué des échantillons numérotés.
De Candolle les cite dans le Prodromus. La
distribution des plantes indiennes, commencée
par Wallich, en 1830, a fait époque sous ce
point de vue, et les collections numérotées ont
pris d'année en année plus d'importance.
1823-1828. A la suite de ces voyages commencent des
descriptions de plantes exotiques plus étendues
et plus parfaites que précédemment, appuyées
sur de nombreux échantillons. De Martius {Pe
Palmis; Nova gen. et sp. plant, hrasil.; Flora
Irasil., qui se continue maintenant), et Blume
{Flora JavcB, BumpUa), se distinguent sous ce
rapport.
1825. D'Urville invente un procédé exact pour exprimer
le degré de fréquence des espèces dans
une région {Flore des Malouines).
1837 Decaisne donne l'exemple, trop peu suivi jusqu'à
présent, de décrire une espèce phanérogame dans
toutes ses parties intérieures et extérieures,
microscopiques ou autres {Recherches anat. et
physiol- sur la Garance, in-4°, 10 pl.).
1840-1846. Le Prodromus, comprenant alors plus de la
moitié des espèces connues, est suivi généralementpour
l'ordre des familles, d'où il résulte plus
d'uniformité dans les ouvrages et une grande
facilité dans les comparaisons ou consultations
de flores, etc. MM. Bentham et Hooker ayant
adopté le même ordre, qu'ils continuent au delà
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