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208 PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE XIV
crit les spires d'une certaine manière jusque dans telle
année et ensuite autrement. Le mieux est, pour nous
tous, de dire, dans chagüe occasion, ou au moins en
commençant une série de descriptions, d'après quel
système on décrit les spires. Il suffit d'ajouter : E centro
visum ou externe visum, ou bien, en parenthèse, comme
ceci : Sinistrórsum (e centro vis), clextrorsiim [intus, ou
extusvis.), etc. Je l'ai fait quelquefois dans le Proclromus,
il l'occasion d'estivations do corolles. MM. Bentham et
Hooker, qui suivent la méthode contraire, se sont expliqués
aussi dans leur Qeneo^a (voir Apocyneae), de
même que M. Eichler (Bluthendiagr., I, p. 7), et
M. Hiern (Ehenaceae, p. 60; Trop, flora. III, p. 29).' Ce
dernier, à l'inverse des trois précédents, se place,
comme Linné, dans le centre des spires.'
ARTICLE II
TERMES QUI NE PEUVENT PAS ENTRER DANS LE LANGAGE
SCIENTIFIQUE.
Le langage scientifique est hasé sur le latin et le grec.
Toutes les langues modernes ont été obligées de se
plier à l'introduction des mots spéciaux tirés de ces
langues anciennes, et il en est résulté dos usages qui
permettent d'introduire semblablement de nouveaux
mots quand ils proviennent de la même origine. Nous
l'avons déjà remarqué pour les noms d'organes. Ovulum,
nucleus, dermatogène, hypoderme, etc., passent avec
DlFl-lCULTÉS JiiíLATIVlíS AUX TERMES DE BOTANIQUE ^209
la plus grande facilité on français, en allemand, en
anglais, etc., tandis que KoernerscUcU, Spattoeffnungen,
etc., no peuvent s'incorporer dans aucune
langue hors de l'allemand, et, ce qui est plus grave, no
oeuvont pas entrer dans les descriptions latines, dont
l'emploi est universel. Les termes caractéristiques présentent
les mêmes différences.
Par exemple, sans discuter si la classification des
nervures par Léopold do Buch (1) est bonne ou mauvaise,
il est clair que les termes qu'il avait créés, tels
que Saumlaeufer, Bogentaeufer, sont impossibles. On ne
peut pas admettre dans une description les circonlocutions
qui en résulteraient : Nervi a cl. Buch Bogentaeufer
dicti, etc. (2).
On trouve dans les autres langues modernes des
termes également intraduisibles. Nous avons, en français,
les capsules s'ouvrant en hoîte^à savonnette. Il a
bien fallu dans les textes latins, anglais, allemands
prendre un autre terme. Linné disait capsula circumscissa,
et quand on a voulu un mot unique, on a créé
comme une sorte de nom d'organe, Pyxidiiim.
D'une manière générale on est obligé d'admettre
qu'?«i terme, ou un nom d'organe ou de groupe, 'dans
une langue vulgaire, lors qu'il ne peut pas entrer dans un
texte latin par une modification de la désinence, n'est pas
scientifugue. Il on résulte qu'on fait mieux do ne pas
s'en servir, et que dos mots, même plus récents, tirés
du grec ou du latin, doivent leur être préférés.
(1) Ueber Blattnerven undihre Vertheilung. In-S. Berlin, 18o"2.
(2) Les paléontologistes ont examiné très soigneusement les nervures et les
ont désignées par des termes réguliers. Je recommanderai de suivre à cet
égard Schimper, PcUéont. végét., et Lesquereux, Contrib. to fossil flora oí
west, territ., in-4, part. It, p. 123.
Dè Gaxdolle, La Pltytographie. 14
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