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I Ma J 'liP.MIKni-: PAIiTIE _ CHAPITRE VI
crés à (L(\s cspècos rares ou ÏIOUYOIJOS, comme il en
existe plusieurs, accompugnes de belles planches. Ceux
de ces ouvrages qui ont. été publiés dans le siècle dernier
et au commencement du siècle actuel sont arrangés
d'après la classification de Linné, par conséquent les
c;)ractères de familles s'y trouvent confondus avec ceux
de genres et d'espèces. Les descriptions spécifiques
peuvent' y être détaillées, mais le développement (U
Tagencement des groupes naturels, choses très imporlîuites
dans un travail d(îscriptif, y font défaut.
On aurait tort, au surplus, de juger des descriptions
par l'étendue. Celles de la Flore des FMUppines
lîlanco sont très longues et ne contiennent pas le quart
de ce qu'on voudrait. Ce sont des descriptions faussement
développées, de ce,nt piques au dessous des
descriplions abrégées de bons auteurs.
ARTICLE ni
EXCÈS Dli DIÎVELOPP&MENT A ÎiVlTKR.
Une description, sans être dilfuse ou mal écrite, peut
renfermer des détails insignifiants, qui allougent saus
aucun avantage et nuisent à la clarté. En voici des
exemples :
Dans la synonymie, lorsqu'on a cité le premier auteur
qui a employé un nom et les auteurs subséquents qui
ont donné sous le même nom des renseignements originaux
ou une figure, lorsqu'on a ajouté peut-être la
citalion d'un ouvrage général important, il (^stbien inii-
! \
\
DKSCnil'TiONS OR GROUPES DÉVELOPPÉES m
lile do mentionner iine foule d'autours qui ont parlé de
l'espèce, du genre ou de la famille sans aucune observation
originale. Le silence, dans ce cas, gagne de la
place et évite aux lecteurs des recherches bibliographiques
dont on a constaté Tinutilité. Les ouvrages
antérieurs k la nomenclature binominalo ne méritent
pas d'être cités pour la phrase, qui était alors le nom.
S'ils renferment des caractères bien observés^ ou des
localités d'une plante rare, ou des figures do quelque
valeur, le cas est différent. Jîeaucoup de noms inédits
qu'on rencontre dans les herbiers ne méritent pas non
plus d'être cités, parce qu'ils viennent de botanistes
médiocres ou paraissent avoir été mis sans ex'amen suffisant.
Peut-être l'auteur n'aurait pas voulu les publier,
s'il avait étudié plus récemment le sujet.
Dans les descriptions mêmes on a raison quelquefois
d'omettre certains détails très minutieux, difficiles à
expliquer et qui paraissent tout à fait accessoires ou
variables. Il y a évidemment une limite que chacun
doit apprécier, selon la nature des objets. La répétition
do caractères dans des articles successifs concernant la,
famille, les tribus, les genres, les espèces, ne sont pas un
développement, mais du verbiage.
Enfin, dans l'habitation d'une espèce, des citations
très multipliées do localités sont par fois inutiles. On
les donne quand il s'agit d'une espèce rare. Au contraire,
pour une espèce commune, l'indication par provinces,
ou même, dans le cas d'espèces à grande habitation, par
pays et régions un peu étendues, suffit complètement.
Les autours de flores ont des signes commodes à employer,
par exemple pour les plantes communes C (commune),
trèscommunos CC. Enfin, pour les espèces doirt
Vaire géographique est très vaste et continue, eu. indiiiifiisir.
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