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342 PREMIÈRE PARTIE - CHAPITRE XXVII
dans les descriptions un ordre régulier : lige,
feuilles, fleurs, fruits. Cet ouvrage avait pourtant
été rédigé dans le siècle précédent, lorsqu'on
se piquait peu de suivre un ordre quelconque,
C'est le résumé le plus complet de
l'ancienne botanique. Il renferme 3,547 figures
sur bois (Lovel, dans Pulteney, Esquisses loi. I,
p. 190).
1672-1687. Le microscope ayant été inventé, Grew et
Malpighi en font usage, séparément et simultanément,
pour étudier la structure intime des
végétaux. Leurs mémoires et ouvrages, communiqués
à la Société royale de Londres, ont
paru de 1673 à 1687. — Malpighi, Anatome, en
1675, décrit l'évolution de feuilles naissantes
(pl. 11-14), et d'ovules (pl. 35 et suivantes);
Grew (pl. 81 et 82) des évolutions d'ovules et
graines (1).
1672-1680. Morison [Plant. Jiist.) présente des groupes
naturels sous la forme de tableaux. Cette forme
est suivie par Ray [Hist.) qui la perfectionne et
fait ressortir le premier, comme base de la classification,
la différence des Dicotylédones et
Monocotylédones (I, p. 26 au bas, et p. 59),
qu'on connaissait depuis longtemps. Le mode
d'exposition par tableaux a été continué par
Magnol (1689) et Adanson (1763).
1689. Magnol [Prodromus] introduit l'expression de
Familles et montre un sentiment vrai des asso-
( I ) On Yoit à quel point Payer se trompait en disant, au début de son Traita
d'Organograhie comparée de la fleur, en 1857 : « L'organogènie végétale,
c'est-à-dire l'étude des diverses phases par lesquelles passe un organe d'une
plante avant d'arriver à son entier développement, est iane science toute nouvelle
et toute française. M. Mirbel, mon maître, en est le créateur. »
RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE 34 3
dations naturelles. Il abandonne l'ancienne
division en arbres, arbustes et herbes qui persistait
encore de son temps.
1694. ïournefort, élève de Magnol, constitue les genres
sous leur forme actuelle. Il donne, à l'appui des
caractères, une série de 451 planches d'analyses
{mérn. de Ut. 3 vol. in-S«, mk-, Instit%tio%GS,
3 vol. in-4°, 1719, où sont les premières planches,
portées au nombre de 489).
1727. Haies décrit une série d'expériences, origine de
la Physique végétale [Vegetable stcitils, in-8°).
1728. Micheli (P. Ant.) emploie le microscope pour observer,
décrire et figurer les caractères de plusieurs
Cryptogames.
1737. Linné abrège les descriptions, en supprimant les
verbes, et leur donne une forme tout à fait réguhère.
Il part du principe d'employer le moins
de mots possible, et de préférence les plus connus
[Gien. vUnt., éd. 1, ratio operis, 25 et 26).
Il a soin d'indiquer par des signes, dans son
Genera, s'il a décrit un genre d'après le vif ou
sur le sec [iUd. 24), et dans son Species, il dit
quand il n'a pas vu une espèce [Spec, plant.,
1753, préface). De Lamarck, en 1783, a employé
dans le même but les abréviations v. v.
etv. s., tandis que des auteurs subséquents
d'ouvrages généraux, tels que Persoon, Roemer
et Schultess ne l'ont pas fait.
1749 Linné [Pan suecus, dans Amoen. acad., II, p. 236)
adopte, comme règle constante, la nomenclature
binominale usitée dans certains cas au
xvi° siècle. De ces noms, qu'il appelle nomina
trimalia, il dit modestement [PUl. lot., éd. 2,
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