PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE XVf m
Cil uno juigo trois quarts, qui osL plutôt uuo répéLiLioji
sous ujic formo plus claire, moius coucisc pourtauL
([u'cllc n'aurait oLc eu laLiu. 11 commcncc aiusi :
SOIT EN LATIN^ FORME UNEENNLI.
Floris iniiium, ut in pluribus aliis
plantis : tuber minimum sphaericus
i u a p e r t u s cellulis solum constans, in
axilla folii, medullai cenlralis coiilinuatio.
(^1 mols, 127 lettros.)
TEXTE.
(( 11 fiore in essa, non altrimenti
che in tante altre piante, spunta sotto
forma di tubercoletto sferico senza
v e r u n a apertura o depressione in tutta
la sua periferia, costituito di solo
t e s s u t o cellulare. Tubercoletto che
viene neir ascella di una foglia, e
deriva della parte assile in continuazione
con la midolla.
(51 mots, 256 lettres.)
Les sept autres paragraphes du résumé sont encore
plus longs.
Le mémoire est terminé par une planche avec explications,
ou le Primula sinensis est représenté, de sorte
que les mêmes faits sont décrits trois fois. On peut
se demander quelle bibliothèque pourrait contenir les
livres de botanique si les cent mille espèces connues
étaient traitées de la même manière, pour chacune de
leurs parties. Je conviens que les détails d'organes difficiles
à observer exigent quelquefois des explications
un peu longues, mais les résumés devraient être des
résumés.
Payer et Schacht, plus brefs en général que Casparrini,
auraient pu diminuer leurs volumes d'une grande
moitié, en donnant exactement les mêmes faits. Ce n'est
3as remploi de la langue latine qui aurait beaucoup
abrégé; c'est plutôt la suppression de certains mots
inutiles. .Depuis Linné on doit savoir qu'il est plus commode
et plus court de dire : Cellules ellipsoïdes contiguës,
que : Les cellules sont ellipsoïdes et ne 2^Tésentent
auciui interstice visible; ou bien : Faisceaux vasculaires
UEMAKÛUKS SUii LES FAITS OBSERVÉS AU MICROSCOPE 227
enamieaiù complet, au lieu de : Les faisceaux vasculaires
sont clis23osès en anneau complet. Je ne veux pas exagérer
en supposant des phrases comme celle-ci, qu'on trouve
dans beaucoup de mémoires : Si Von coîipe Vorgane
transMTsalement et (pu on Vobserve avec un grossissement
de quatre-vingts fois seulement, on remarquera des faisceaux
vasculaires qui sont disp)osès en un cercle parfait
autour de la moelle,
A voir l'ensemble de ce qui a été publié sur les organes
microscopiques depuis cinquante ans en fait de
mémoires, dissertations et ouvrages spéciaux, on peut
admettre que cent volumes auraient pu se réduire à
vingt ou vingt-cinq, qui auraient été plus commodes à
consulter. Heureusement les planches sont nombreuses
et accompagnées d'explications très claires. C'est le
beau côté de la rédaction des mémoires d'anatomie. Par
exemple, dans plusieurs in-quarto dcMirbel, Gasparrini,
ITugo de Mohl, etc., l'explication des planches constitue
un résumé si clair de chaque travail qu'il dispense de
chercher dans les textes et qu'on se demande jusqu'à
que] point ceux-ci étaient nécessaires. Les bons traités
modernes de MIW. Sachs, Duchartre, de Bary, etc.,
réunissent et condensent beaucoup de faits. Malheureusement
cela ne sufht pas encore pour qu'on puisse les
introduire dans les caractères de groupes, comme il le
faudrait.
A cet égard j'ai fait une tentative. Elle a été si infructueuse
qu'il vaut la peine d'en parler.
Je me disais : ]es caractères relatifs à l'épiderme,
aux stomates, aux couches diverses de tissu dans les
racines, tiges et feuilles, la distribution des vaisseaux
dans ces organes et dans les parties de Ja lleur, le pollen,
lessacsembryonnaircs, etc., ont .été l'objet de beaux
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