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380 DEUXIEME PARTIE — CHAPITRE XXIX
nom, le volume, la page et le numéro de l'espèce ou de
la variété, par conséquent, avec l'ouvrage, on tombe immédiatement
sur ce qu'on veut voir.
Les noms de groupes supérieurs aux espèces doivent
être sur des étiquettes faisant saillie hors des paquets.
Il convient de distinguer de quelque manière les noms
de familles, genres et sections.
Je ferai une dernière recommandation, basée sur ma
longue expérience des herbiers. Il faut être extrêmement
prudent dans le renvoi d'un échantillon nouveau
à telle ou telle famille. Le coup d'oeil peut tromper, et
lorsqu'une plante est égarée hors de sa famille, elle est
comme perdue. Il s'écoule quelquefois des années avant
qu'on la retrouve. Mieux vaut garder à part les plantes
douteuses, et en faire des paquets d'après l'origine, ou
selon les numéros quand il s'agit d'une collection numérotée,
pour ensuite les reprendre et les classer dans les
familles quand on le peut faire d'une manière certaine.
La citation des numéros de voyageurs dans les ouvrages
où l'on se pique d'exactitude facilite beaucoup ces classements
tardifs.
C'est en usant de ces divers procédés d'ordre, et en
les poursuivant surtout avec régularité, que les herbiers
rendent les services qu'on peut leur demander, notamment
celui de fournir des preuves et éclaircissements
sur les descriptions ou les figures publiées. Il faut
cependant qu'on sache où sont les herbiers des auteurs
et collecteurs sur lesquels on désire faire des recherches.
C'est à quoi le chapitre qui suit est destiné. Il donne
sur ce point des renseignements qu'on n'a jamais réunis
en aussi grand nombre.
CHAPITRE XXX
RÉPARTITION ACTUELLE D'UN GRAND NOMBRE D'HERBIERS QUI
SERVENT COMME PREUVES OU EXPLICATIONS DES DESCRIPTIONS
PUBLIÉES.
Le chapitre actuel est destiné à fournir de nombreux
renseignements sur les collections de plantes sèches qui
ont servi à des descriptions originales. Ce sont des herbiers
de botanistes ayant publié, ou des séries importantes
d'échantillons communiqués par eux, ou des
doubles recueillis et distribués par des voyageurs, ordinairement
avec des numéros, ou enfin des exsiccaia
d'une certaine nature, déterminés par des hommes spéciaux.
J'indique la distribution actuelle de diverses collections
de cette nature dans un nombre considérable
de musées et d'herbiers particuliers, en m'attachant
surtout aux herbiers d'auteurs qui ne sont plus vivants,
car pour ceux qui vivent encore, il est facile de savoir
s'ils possèdent un herbier et, quand ils ont travaillé
hors de chez eux, quel herbier ils ont employé ordinairement.
Tout botaniste pourra consulter mes documents avec
a plus grande facilité, puisqu'ils sont d'après l'ordre
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