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ii'i PRLIMIKUK PARTIE — CHAL'LTKE VI
iiiiiovaLion lioiireuso est une table indiquant, pour
chaque collection de plantes numérotées, le nom admis
l)our cliaque numéro. La distribution géographique est
donnée sous forme de listes. Un tableau de cercles
concentriques représente certaines affinités. Gomme le
nombre des espèces connues a augmenté depuis mon
article du Prodromns (vol. YIIÏ) do 159 à 262, il est
naturel que les genres et sections aient subi des changements;
mais les motifs donnés, pages 63-65, auraient
dù, ce me semble, être plus développés et une discussion
préalable sur la valeur des caractères dans la
famille aurait été avantag-euse. Conformément à un
usage trop fréquent en Angleterre, les noms de section
ne sont accompagnés d'aucun synonyme, de sorte qu'on
ne voit pas s'ils sont nouveaux ou anciens, ou si ce
sont d'anciens genres réduits à l'état de sections. L'auteur
a examiné les espèces fossiles et en donne le
résumé — idée excellente, car un monographe arrive
toujours à connaître les détails propres à une famiUe
mieux que les paléontologistes les plus exercés.
D E CANDOLLE (ALPH.). SmUaceoe. Bans Alph. et Casimir
de Candolle, Monographice Plianerogamanm.
ïn-8°. Yol. L Paris, 1878. — Voir le procédé employé
dans cet article pour réduire la longueur des phrases
spécifiques.
MASTERS (MAXWELL). Bestiacece. Ibidem, avec planches
d'analyses. 1/
D E CANDOLLE (CAsmm). Meliacece. Ibidem, avec
planches d'analyses.
EXGLEH. Araceoe. Ibidem, vol. IL
Il ne m'appartient pas de juger cette série de monographies
qui continue le Prodromns, sous une forme
plus développée, souvent avec des généralités ou des
DESCRIPTIONS DE GROUPES DÉVELOPPÉES 115
planches, et avec plus de latitude laissée aux auteurs.
Je signale simplement son apparition.
De ce qui précède on peut conclure que si un auteur
de monographie imitait, dans chacune de celles dont j'ai
parlé, ce qui est bien, et évitait ce qui est médiocre ou
mauvais, il ferait un excellent travail. Ce ne serait
pourtant pas un travail parfait, ni même à la hauteur
de la science. Évidemment il y a toujours, dans un
moment quelconque, des idées ou des sujets de recherche
qui ressortent de mémoires spéciaux'et qu'il faudrait
poursuivre dans l'étude d'un groupe. Les auteurs
ne le savent pas à temps, ou bien ils n'ont pas été
assez préparés par des études antérieures pour pouvoir
s'en occuper.
La manière de travailler, quand il s'agit d'une monographie
développée ou seulement abrégée, exige des
conditions matérielles et des dispositions morales qui
ne sont pas souvent réunies. On me permettra peutêtre
d'énoncer sur ce point quelques idées puisque dès
ma jeunesse j'ai vécu à côté de personnes qui s'occupaient
de monographies, après quoi j'en ai fait moimême
plusieurs. Je vais donc supposer un jeune botaniste
désireux de faire un travail monographique, et
qui s'adresse à moi pour savoir comment il doit s'y
prendre.
Je lui dirai d'abord : une monographie conduit toujours
à de bons résultats, mais lentement. Avez-vous
des habitudes d'ordre et de la persévérance? S'il répond
oui, je lui expliquerai qu'il faut avoir à sa disposition
au moins un grand herbier et une grande bibliothèque
botanique, et qu'il ne suffit pas d'avoir l'herbier dans
un endroit et les livres dans un autre, car pour éviter
des erreurs et beaucoup de perte de temps il faut pou-
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