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§ 1. — FliliyUENCE EÏ NÉCESSITÉ LUI CES llESCRIl'TiONS.
11 y a dans Jos livres do bolaniquo boaiicoiip plus d(3
doscripLions abrégcos quo do doscriptions dovoloppoos.
Cola doit êtro. Los développements conviennent pour
des choses nouvelles ou peu connues, mais dans la
plupart des lloros et dans certaines monographies ou
mémoires, il est question de groupes déjà décrits, pour
lesquels il vaut mieux s'en rapporter plus ou moins aux
ouvrages antérieurs. Agir autrement serait encombrer
hi science. D'ailleurs, quand on se livre à dos redites sur
des choses bien connues, on tombe aisément dans le
défaut de copier au lieu do décrire.
§ :2. — COMMENT IL I^AUT AI)IIK(IMI,
Une bonne description abrégée est plus diflicile àfairo
(lu'une description développée. Bans celle-ci, les organes
D E S C R l l ' T I O M S DE GROUPES AliRÉGIiES 127
oL les car;ictèros devant tous être énumérés selon leur
ordre, il suffit de suivre. Dans une description abrégée,
au contraire, il faut choisir, ('/est une difficulté. Suivant
que vous vous en tirez bien, médiocrement ou
mal, vos descriptions valent plus ou moins. Elles pourraient
ressembler en apparence à de bonnes descriptions
abrégées et ne rien valoir, comme il y a des descriptions
immenses qui ne sont pas à proprement parler
développées. (Vest dans Tjirt do dire beaucoup en peu
de mots qu'il y a le plus de différence d'un auteur h
Tautre, au point de vne de la phytograpbio.
Le procédé le plus correct pour faire do bonnes descriptions
abrégées serait de décrire d'abord comp le Lemon
L et d'effacer ensuite, après réflexion et uniformément,
ce qu'on croit le moins utile. Les botanistes soigneux
font à peu près ce travail qmmd ils revoient leurs
manuscrits pour enlever, des répétitions ou des mots
dans le caractère d un genre ou d'une section, afin do
les ôtor dans plusieurs espèces, etc. Cependant cette
révision finale, qui abroge peu, n'est pas le moyen le
plus usité. On se fie plutôt dès le commencement du
travail à son coup d'oeil, à son expérience, pour rédiger
immédiatement les descriptions, sous la forme qu'on a
adoptée. Il ne reste alors aucune trace des choses omises,
cl tout dépend do l'habileté do l'écrivain.
J^e stylo dos descriptions abrégées a,beaucoup changé.
Autrefois on visait à donner les caractères les plus
apparents, do la manière qui se comprenait le plus vite,
dans le langage le moins technique, même avec une
(certaine élégance. Aujourd'hui les organes à mentionluvr
sont plus nombreux et souvent difficiles à voir; le
public est d'ailleurs plus familiarisé avec les termes et
les formes sciontifiquos, on peut donc s'altachor plus à
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