RKMIKIU^: PARTIE - CIIAIMTHK XV
(lo hi'iovclo, mais aussi parce quo des faits nouveaux,
(l'une ]iature puremeuL scientifique, auraient dû être
dans la seule langue connue do tous les botanistes. Ni
Schacht, ni Payer assurément ne pensaient que la formation
des stomates et des organes floraux ne put
¡utéresser que les Allemands ou les Français. Si quelque
chose méritait d'être mis en latin, c'est bien cela.
Schacht, Lehrbuch der Anatomie und Physiologie ;
856), Theil 1, p. 275 :
T e x t e .
« i)ic S[)aUaiirnungea (Stomaia)
gelioereni der Epidermis, sie ensteheu
schon sehr früh wenn dieselbe noch
Epithelial-Beschaiienheit besitzt. Innerhalb
einer Zelle der Oberhaut
bilden sich nämlich durch Theilung
zwei neue Zellen, die Membran der
Mutterzelle wird darauf resorbirt und
die beiden Tochterzellen weichen in
der Mitte, eine Spalte zwischen sich
lassend, aus einander; nach der Turgescenz
der SpaUoenhungzcllen erscheint
nun die Spalte bald enger,
bald weiter. Alle Spaltoedhungen der
Hoeliengewaechse bilden sich auf diese
Weise, sie bestehen desshalb sanudich
aus zwei Zellen, den so genannten
Schliefszellen. )>
(8ü mols, 510 lettres).
MÊMES FAITS EN STYLE MXNJÎÎEN.
Stornata in epidermis juuioris epithelio
naseuutur. Intra cellulam unani
duiB nova) partitiones apparent, qua3
sorores membrana matris soluta fluctuant
et iìssuram inter se angustani
latumve monstrant; quippe vegetabilium
superiorum stornata e duabus
celluiis geruìanice Sellilefsiellen (1)
vocatis constant.
(37 mots, lettres.)
Payer, Organogènie comparée de la [leur (1857). vol. 1.
TEXTE oiutiiNAL, p. 2o2.
Ci L'inlloresconce des Clematis^ et
en particulier du Clematis calycina^
que j^ù pris pour ty[)e5 est une cyme
bipare* Chaque pédoncule, avant de
MÊMES FAITS EN STVLE IJNNÉEN
ET EN I.ATIX.
CLE.UATJS (nominatim ex C'. caljjcina
tanqua n typus). Dichasii pedunculus
sub flore bibracteatus, bracteis
( l ) On \oit rinconvénient do noms d'organes qui n^étant pas tires du arec,
ou du latin, ne peuvent pas se traduire et exigent des périphrases.
REMARQUES SUR LES MiTS OBSERVÉS AU MICROSCOPE 225
s e terminer par une fleur, porte deux
bractées opposées fertiles ou stéri'es.
Le cali -e se compose de q latre sépales
disposés en croix : deux sont,
l'un antérieur, et l'autre postérieur!
deux sont latéraux. Les deux premiers
apparaissent d'abord et tous
deux en môme temps; les deux autres
ne viennent qu'ensuite et aussi
tous deux à la fois. Ces sépales naissent
et restent distincts; dans le
bouton ils se disposent en préfloraison
valvaire. i)
( 9 3 mots, 471 lettres.)
oppositis fertilihus sterilihusve. Sepa!
a 4, libera, cruciata, quorum opposita
cogeta lea, antico et postico lateralibus
priora; prefloratio valvaris.
( 3 0 mots, 210 lettres.)
Ou EN FRANÇAIS.
CLEMATIS, NUTAMUK^NT C, calycina
pris pnur ty,)e : Cyme bipare. Deux
bractées opposées, fertiles ou stériles,
au haut de chaque péiloncule. Quatre
sépales distincts, eu croix; un antérieur
et un postérieur paraissant
ensemble les premiers; deux latéraux
paraissant ensuite simultanément;
préfloraisoa valvaire.
(41 mots, 253 lettres.)
MÊMES FAITS EN STYLE LINNÉEN
ET EN LATIN.
Stamina in margine interno receptaculi
cupuliformis nascentia, cooetanea,
paulo infra corollam calycemque
vertif'.illata, primo ( Cyclanthera
excepta) quinque mammulas distinctas
sep dis alternas praebentia, deinde in Lufa finem usque libera, in ahis
vero generibus, ex. gr. Cucurbita,
Bryonia, Bchalium, quatuor per
paria petalis superposita cito approxiniata,
quinto solitario ils alterno.
( 4 8 mots, 324 lettres.)
TEXTE ORIGINAL, p. 441.
(( C'est sur la paroi interne des
bords de la coupe réceptaculaire, que
Ton voit poindre les étamines. Elles
appa.aissent toutes à la fois et forment
un verticille situé un peu plus
bas que la corolle et le calyce. Ce
sont à l'origine, sauf dans le Cyclanthera,
cinq mamelons distincts et
alternant avec les sépales. Mais,
tandis que dans les Lufa, ces cinq
mamelons restent toujours libres,
dans d'autres genres tels que Cuciirhita,
Bryonia, Bcbaliim, quatre de
ces mamelons se groupent bientôt
deux à deux, le cinquième restant
isolé. Il résulte de là que chaque
groupe de deux est superposé à un
p é t a e et que le mamelon isolé seul
reste alterne.
(110 mots, 517 lettres.)
Les longueurs ne sont pas propres aux écrivains de
deux nations dans ce genre d'ouvrages, et pour le montrer
je citerai Gasparriiii, un des anatomistes italiens les
plus distingués. Dans ses Osservazioni sulla origine del
calice monosepalo e della corolla monopetala, etc. (1865),
il décrit en trois pages in-4^1e développement de la fleur
du Primula sinensis; après quoi, il donne un résumé,
DE CANDOLLE, La Phytographie. 15
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