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CHAPITRE XVII
DTI -rrìANSPOTtT DES FAITS OlîSKKVKS d'txE SORTE
D'OUVRAGES DANS UNE ATITl'.E.
Nous avons dit souvent que les faits passent d'une
catégorie d'ouvrages dans une autre. C'est une considération
dont il est essentiel de tenir compte. Chaque
fait présente au moins deux faces et peut être utilisé de
deux ou plusieurs manières. Ainsi une forme de corolle
est un caractère d'espèce ou de genre, mais c'est en même
temps une cause qui peut influer surla fécondation et dont
il peut convenir de parler dans un mémoire de physiologie.
Inversement, dans un ouvrage ou mémoire sur les
fécondations, Tauteur peut citer quelque caractère qui
compléterait une description d'espèce, de genre ou de
famille. Les habitations d'espèces sont à la suite des
descriptions, mais elles servent aussi de base à des
travaux de géographie botanique. Les ouvrages de cette
dernière catégorie contiennent à leur tour des données
sur les habitations qu'il peut convenir d'ajouter à celles
déjà mentionnées dans les ouvrages descriptifs. Tout
est connexe dans le règne végétal. La séparation est
DU TUANSPOKT DIvS FAITS OHSEin iis
évidemment nécessaire pour l'étude, mais il faut pouvoir
réunir on transporter les documents à volonté.
C'est à quoi les auteurs ne pensent pas assez dans
leurs rédactions. Ils négligent quelquefois les moyens
propres h relier les différentes parties de la science et
à simplifier les recherches des personnes qui ne cultivent
pas la même spécialité qu'eux.
De ces moyens le principal est d'être clair, méthodique
et aussi bref que possible. C'est ce qui rend les
pubHcations de toute sorte faciles à consulter. Les index
ont le même avantage, pourvu qu'ils soient bien faits.
Plus d'uniformité dans les rédactions est aussi une
chose désirable. Le procédé linnéen des descriptions de
groupes étant le plus parfait, le plus clair, le plus
abrégé, c'est aux anatomistes, physiologistes, etc., de
l'imiter ou du moins de s'en approcher toutes les fois
qu'ils le peuvent. A ce point de vue, les botanistes qui
ont fait, seulement une fois dans leur vie, un travail de
description et de classification, en tirent un grand parti
dans les rédactions d'une autre nature. Ils emploient
alors les procédés de précision dans les citations et la
nomenclature qu'on a perfectionnés dans tout ce qui
concerne les groupes. Ils sont, parmi les anatomistes et
les physiologistes, comme parmi les peintres ceux qui
ont appris régulièrement la perspective.
Quelle que soit la nature de la rédaction, elle profitera
plus hors de sa spécialité si elle n'est pas chargée
de formules, de signes, de mots techniques peu
connus, d'abréviations mal faites, etc. Je ne cesserai
de le répéter, parce qu'il m'a été difficile de le faire
comprendre à des auteurs estimables dont j'ai tenu les
manuscrits : Un ouvrage d'histoire naturelle est ordinairement
consulté ; par conséquent il faut qu'on puisse
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